Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 01 mai 2017
Jongando
(10h10 – Sony
Music – 2017)
Durée
34’01 – 10 Titres
https://www.facebook.com/pg/Catiawerneckfanpage/
Elle est brésilienne mais s’est
installée en France à l’âge
de 21 ans, commençant alors à écumer
les festivals de jazz mais aussi les concerts en compagnie
d’artistes comme Touré Kunda ou Chico Buarque.
Chanteuse de la revue « Brazil Tropical », Catia
Werneck enregistrera son premier album en 1997 et enchainera ensuite
une carrière d’une rare densité entre
Paris, le Brésil et le Japon en proposant des ouvrages
où il est habituellement question de saudade ou de bossa.
Bien décidée à ne pas changer ses
habitudes et à métisser les genres, la chanteuse
revient cette année avec « Jongando »,
un album où elle rend hommage au jongo,
l’ancêtre de la samba, mais où elle
revisite également à sa manière tous
les styles chers à con cœur, de la bossa
à la saudade en passant par le funk carioca.
Accompagnée du guitariste, bassiste et arrangeur Munir
Hossn, du contrebassiste Damian Nueva, et des percussionnistes Adriano
Tenerio et Ze Luis Nascimento, Catia Werneck nous dévoile
des trésors de jazz latin et le fait aussi bien au travers
de ses propres morceaux que par des adaptations de traditionnels ou
encore par la relecture des « Cœurs Tendres
» de Jacques Brel, proposant au bout du compte un effort
très teinté Brésil, mais pas
seulement, un ouvrage où la joie de vivre et la
mélancolie se rejoignent plus souvent
qu’à leur tour pour donner naissance à
des morceaux comme « Tristeza Moreu De Velha »,
« Rosario De Maria Jongo », « Carta Do
Zé » ou encore « 30 Anos » et
« Viva Eles ». Dans les bacs à partir de
la mi-avril, « Jongando » devrait faire le bonheur
des amateurs d’un genre qui a su trouver son public en France
et il y a fort à parier que le public se pressera le 16 mai
au Studio de L’Ermitage à Paris pour assister au
concert de lancement d’un album qui ne laissera personne
indifférent ! A bon entendeur …
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