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THE HARPOONIST & THE AXE MURDERER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 26 avril 2017
 

Apocalipstick
(Autoproduction – 2017)  
Durée 44’38 – 13 Titres

http://www.harpoonistaxemurderer.com/          
 
Duo improbable raflant depuis quelques années tout ce que le Canada propose d’Awards dans le blues, The Harpoonist & The Axe Murderer et un groupe de scène qui se produit plus souvent qu’à son tour en live et que l’on a pu croiser sur les festivals de Vancouver jusqu’à Montréal en passant par Ottawa, Calgary ou encore Québec mais aussi sur une tournée européenne et enfin aux Etats Unis en compagnie de Tinariwen. Mais outre cette énergie quand ils sont sur les planches, Shawn Hall aux voix et aux harmonicas et Matthew Rogers aux guitares, basses et synthés, sont également capables de mettre tout leur poids dans la balance quand ils se retrouvent en studio et après leur dernier effort qui leur avait valu une nomination aux Juno Awards en 2014 pour l’album de l’année, les voilà qui reviennent en force avec une dizaine de guests, essentiellement vocaux, pour un nouvel effort qui nous transporte du côté le plus psychédélique du blues, mais pas seulement puisque « Apocalipstick » se laisse aller de temps à autres à déraper vers des choses plus traditionnelles, plus convenues, bien que tout aussi intéressantes. On se félicitera de la présence parmi les invités d’un batteur, John Raham, et d’un claviériste, Geoff Hilhorst, qui permettent à The Harpoonist & The Axe Murderer de s’offrir quelques belles excursions vers le blues rock avec à la clef de belles pièces pleines de surprises et de détails inattendus. Difficile en effet de résister à des titres aussi changeants que complémentaires comme « Get Ready », « I’m Back », « Running », « Promises, Promises », « Marianne (20,000 Acres Of Moonlight) » ou encore « Situate Yourself » qui installent chacun à leur manière le groupe dans une position des plus confortables pour atteindre son but et convaincre de nouveaux fans avec un blues parfois proche du flower power et d’autres fois plus ouvertement pop, un peu comme si Janis Joplin et The Beatles se rejoignaient par le plus grand des hasard pour reprendre un titre des Cure ou de Depeche Mode … Les puristes s’étrangleront peut-être de temps à autres mais globalement, voilà un très bon album qui a déjà comme premier mérite de bousculer les habitudes ! Le reste parle de lui-même …