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PIERRE LEBAS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 22 avril 2017
 

Tigrevile
(Rue Stendhal – 2017)  
Durée 40’52 – 11 Titres

https://www.facebook.com/pierrelebasofficiel     
 
Il a donné un millier de concerts explosifs avec La Ruda dont il a été le frontman pendant deux décennies et si on le connaissait à l’époque sous le nom de Pierrot, c’est aujourd’hui sous son nom de naissance qu’il faut s’attendre à la croiser sur des routes certes moins rock mais tout autant empreintes d’une poésie que l’Angevin a toujours eu élégante. Quelque part entre la chanson et la pop à la française, c’est vers « Tigreville » que l’artiste a choisi de nous emmener cette fois, une ville imaginaire qui se nourrit d’influences cinématographiques fortes et qui installe dans la platine des compositions qui font penser à Daho et à Bashung pour le ton, ou encore à Joy Division et Depeche Mode pour la vivacité. Bien accompagné pour la création de son album, Pierre Lebas a travaillé aux côtés de Jean Lamoot mais aussi d’Olivia Ruiz avec qui il interprète même « Roxy Bar » en duo. Adoubé par la « Femme Chocolat » mais aussi par Miossec avec qui il partagera quelques dates, l’artiste nous sort le grand jeu et nous offre quelques belles pièces taillées sur mesure pour passer en radio, des titres dans lesquels on sent toute l’expérience du frontman et en même temps tout le besoin d’aller déflorer un style qu’il s’approprie petit à petit, même si de temps en temps Pierre Lebas laisse le Pierrot d’avant revenir en sous-marin avec quelques intonations un peu plus directes, quelques accents un peu plus tendus … Depuis le départ « Des trains » jusqu’à l’ultime « Champ de tir » où tout s’arrête, c’est un tableau au fusain que nous propose le poète, avec des passages obligés par « Oran », « Entre deux siècles », « Longue Nuit » ou encore « Au milieu du décor », autant de croquis très aboutis qui, assemblés les uns aux autres, nous font découvrir « Tigreville », un endroit d’une folle richesse qui fait bien plus que simplement avoir l’ambition de devenir la capitale d’un pays où tout reste à inventer !