Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 21 avril 2017
Magnéto
(InOuïes
Distribution – 2017)
Durée
38’26 – 10 Titres
http://www.chicstypes.fr
Dix années d’existence méritaient bien
que Les Chics Types célèbrent dignement
l’évènement et quoi de mieux pour le
combo lyonnais que de proposer un nouvel album pour couronner une
première décennie bien remplie ? Mais attention,
ce n’est pas n’importe quel album que Christian
Biral au chant et aux guitares, Eric ‘Dexter’
Corbet au saxophone, Pierre Nony aux claviers, Cédric Vernet
à la basse et Jean-Yves Demure à la batterie ont
eu envie d’enregistrer, décidant pour
l’occasion de réunir quelques-uns de leurs
nombreux amis pour nous concocter un « Magnéto
» de tous les diables dans lequel leurs influences les plus
folles ressortent naturellement, le blues et le rock bien entendu, mais
aussi le folk, la pop et même la chanson ! Alors
forcément, quand on s’appelle Les Chics Types, il
n’est pas bien difficile de réunir la
crème de la crème, les Jack Bon, They Call Me
Rico, Neal Black, Fred Chapellier, Ahmed Mouici, Philippe Crova et
autres Frédéric Lutz avec qui le quintet va se
lancer dans une dizaine de nouveaux titres écrits avec le
cœur, des compositions en Français où
l’on évoque le bon vieux temps des Ganafoul et
Starshooter avec « Rock in Burdeau Street », le
« James Café » à Lyon mais
aussi le Dingo Bar à Montparnasse avec « Des
Américains à Paris », les grands
classiques du cinéma américain des
années 30 à 60 avec « Sud Profond
» ou encore Martin Luther King Jr avec « Free At
Last » … Mais plus encore qu’un simple
recueil de souvenirs et d’hommages en tous genres,
« Magnéto » se veut aussi un ouvrage qui
parle de la vie de l’individu lambda, du temps qui file avec
« Le bel âge » et «
L’éveil », de la complexité
de l’être avec « Pile et face
», de l’envie de découvrir un ailleurs
avec « Donne-moi une chance » ou encore de
l’indifférence avec « Mon voisin
d’à côté » ! Autant
de bonnes choses mises en riffs avec la complicité des
nombreux artificiers présents sur la galette et
réalisées avec le plus grand soin par un Fred
Pellerin qui a su capter l’essence même du groupe
et la retranscrire au plus juste. Ajoutez un artwork bien senti et vous
avez là un bel exemple de ce que le rock francophone peut
faire de bon !
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