Ecrit par Fred Delforge |
|
|
jeudi, 20 avril 2017
When the whistle blows
(Autoproduction
– 2017)
Durée
21’36 – 6 Titres
http://www.sugarsweets.fr
Formé par trois musiciens rompus à
l’exercice de la scène qui ont entre autres
participé à l’International Blues
Challenge à Memphis en 2013 et à
l’European Blues Challenge à Riga en 2014, The
Sugar Sweets s’appuie sur une dizaine
d’années de route pour démarrer une
nouvelle aventure et aux côtés du guitariste
Olivier Raymond et de la section rythmique emmenée par les
frères Ferrié, Jérôme
à la basse et Olivier à la batterie, on trouve
non seulement Sylvain Lansardière à
l’orgue Hammond mais aussi et surtout la jeune chanteuse
Elise Heyte qui, du haut de ses à peine vingt
années d’existence, fait
déjà preuve de beaucoup de talent et de
détermination. Sans s’imposer de limitation de
style, Elise & The Sugar Sweets s’essaient donc
à quelques reprises mais aussi à quelques titres
originaux et s’efforcent de papillonner du
côté de la soul, du blues et bien entendu du
rhythm’n’blues pour nous proposer leur premier EP,
« When The Whistle Blows », sur lequel on
appréciera autant les relectures très
personnelles de titres empruntés à Magic Sam,
à Junior Wells et à Aretha Franklin que
« Woman », une composition de Bernard Sellam du
groupe Awek, ou encore « I Want To Stay Alone » et
« Road To Coal Mine » où l’on
reconnait la griffe d’Olivier Raymond. Enregistré
en live et en seulement trois jours, les six titres ont
réussi à capter toute
l’énergie et le talent d’un groupe qui a
envie de se faire remarquer et toute la fraîcheur
d’une chanteuse qui ne fait pas de complexe, et on comprend
pourquoi quand on l’entend, quand vient le moment
d’entrer pleinement dans des morceaux qui pour certains
appartiennent à l’histoire des musiques noires
américaines. Il suffit d’écouter
« Won’t Be Long » qu’Elise
Heyte se réapproprie littéralement pour
comprendre qu’avec quelques belles dates derrière
elle, elle saura définitivement comment emmener The Sugar
Sweets vers des sphères musicales plus
qu’intéressantes ! C’est en regardant
droit devant soi qu’on finit toujours par trouver son avenir
…
|