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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 11 avril 2017
Monarch
(Frank Roszak Promotions
– 2017)
Durée
59’51 – 13 Titres
http://www.chrisantonik.com
Nominé aux Maple Blues Awards dans la catégorie
« Meilleur Artiste Emergeant » dès la
sortie de son premier album éponyme, cet artiste de Toronto
est très rapidement devenu une des clés de voute
de la scène blues canadienne, un statut très vite
confirmé avec la sortie de « Better For You
» en 2013 qui lui vaudra d’être
comparé à un certain Eric Clapton, rien que
ça ! Les choses roulent plutôt bien donc pour
Chris Antonik et après avoir squatté les
playlists des radios américaines mais aussi
européennes et avoir joué dans les plus grands
festivals d’Amérique du Nord puis
s’être offert sa première
tournée au Royaume Uni, c’est avec un
troisième effort que le chanteur et guitariste revient cette
année, accompagné par des artistes
réputés comme Jesse O’Brien aux
claviers, Guenther Kapelle à la basse et Chuck Keeping
à la batterie mais aussi Samantha Martin et Delta Sugar aux
chœurs ! Enregistré par Jeremy Darby qui
s’est précédemment fait remarquer aux
côtés de U2 et de Pink Floyd, « Monarch
» nous dévoile une douzaine de compositions entre
blues, soul, rhythm’n’blues et blues ballades mais
nous réserve aussi une relecture assez
intéressante du « You’re Killing My Love
» de Nick Gravenites et Mike Bloomfield, mettant avant tout
l’accent sur un jeu de guitare très
inspiré sans pour autant oublier de produire un travail plus
que pointu sur les harmonies vocales et sur des arrangements toujours
très recherchés. On appréciera ainsi
des titres comme « I’d Burn It All Down (For You)
», « Slow Moving Train », «
Love Bettike », « Forviveness Is Free »,
« New Religion » et autres « A Slip In
The Rain », des morceaux qui nous réservent
à l’occasion des parties de cuivres ou de cordes
toujours très bien senties. Un côté
showman bien pensé et un vibrato impressionnant de
réalisme qui n’est pas sans faire penser de temps
en temps à B.B. King pour compléter le tout et il
n’y aura pas grand-chose de plus à dire pour que
tout le monde comprenne que Chris Antonik est incontestablement un des
très grands bluesmen contemporains ! Avis aux amateurs
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