Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 06 avril 2017
Angels and dust
(Autoproduction
– 2017)
Durée
47’53 – 12 Titres
http://www.danhuntertrio.com
C’est en suivant des voies diverses durant toute sa jeunesse
que Dan Hunter a fini par trouver la sienne et après
s’être fait de l’expérience en
reprenant les Beatles, Steve Vai et autres Van Halen, après
avoir couru les routes de son Allemagne natale avec des tribute bands,
après s’être un temps essayé
au jazz et après avoir finalement tourné dans
toute l’Europe avec des groupes de reprises qu’il
en est arrivé à s’imaginer en leader de
son propre groupe, un trio où l’on remarque le
bassiste Mike Holland et le batteur Dirk Sengotta,
déjà croisé aux
côtés d’Henrik Freischlader ou encore de
Scorpions. Disciple de Stevie Ray Vaughan et de Jimi Hendrix, Dan
Hunter n’en est pas moins un songwriter inspiré et
c’est un premier effort non pas dédié
à sa guitare mais bel et bien à ses chansons
qu’il nous dévoile aujourd’hui, une
rondelle autoproduite pour laquelle il a invité quelques
pointures comme le guitariste Scott Henderson à le
rejoindre, ce dernier posant un solo de guitare sur un «
Digital World » entre blues et rock pas piqué des
vers ! Ajoutez Kemi Cee au chant et Thomas Ries à
l’orgue sur « Let Me Go » et vous vous
retrouvez avec un album taillé sur mesure pour
s’en aller conquérir le cœur des
amateurs de blues rock au sens le plus large du terme puisque des
titres qui déboulent à la vitesse de la
lumière jusqu’à ceux qui font la part
belle aux mid-tempos et aux refrains aguicheurs, il y a de quoi se
faire plaisir à l’écoute de cet
« Angels And Dust ». Enregistré et
produit aux côtés de Jens Dreesen qui tient
également les baguettes sur trois titres, l’album
tient solidement la route grâce à des titres comme
« Overload », « Fallen Angel »,
« Game Called Love » ou encore « Self
Seeker » et s’il pêche un peu parfois par
trop de diversité et par certains excès au niveau
des arrangements, c’est essentiellement parce qu’il
s’est écoulé deux ans entre
l’écriture, l’enregistrement et la
sortie de « Angels And Dust ». Et tout bien
pesé, pêcher par excès de
qualité n’est pas vraiment pêcher
…
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