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MO AL JAZ AND FRIENDS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 20 mars 2017
 

The blues of Little Walter
(Rhythm Bomb Records – 2017)  
Durée 33’11 – 12 Titres

http://www.moaljaz.com     
 
Harmoniciste reconnu sur la scène blues française, Mo Al Jaz est comme beaucoup de ses pairs un disciple invétéré de Little Walter et après nombre d’efforts personnels publiés au fil des ans, il fallait bien qu’un jour il se décide à rendre hommage à son idole en lui consacrant un album tout entier. Accompagné d’artistes qui font partie du gratin de la scène contemporaine, Dexter Shaw et David Imir aux guitares, Francesca Shaw à la basse et Robert Pokorny à la batterie, l’artiste s’est donc enfermé en studio trois jours un peu avant l’été 2016 et en est ressorti avec une douzaine de pièces piochées dans le répertoire de son légendaire modèle, des titres qu’il interprète avec tout sa ferveur et toute sa foi, mettant ses instruments au service d’une œuvre originale à laquelle il apporte sa griffe personnelle, aussi discrète soit elle. Classique dans le choix des œuvres et dans leur interprétation, Mo Al Jaz ne se laisse fort heureusement pas prendre au piège de la copie carbone et nous offre sa propre vision de perles comme « Off The Wall », « It Ain’t Right », « My Babe », « Blues With A Feeling » et autres « Nobody But You », une vision qui sait à la fois être respectueuse du modèle mais qui s’offre quand même quelques petites adaptations tant au niveau de la partition qu’au niveau de la mise en place des lyrics. Près de cinq décennies après la disparition de Little Walter en pleine force de l’âge, on se plait à constater encore et toujours que le jeu de ce maître de l’harmonica reste une des références ultimes pour nombre de ses descendants et que ces derniers se l’approprient aujourd’hui avec tellement de maestria, de finesse et d’intelligence qu’ils réussissent à lui permettre de ne pas prendre la moindre ride. On dit que les génies sont éternels, c’est d’autant plus vrai quand on leur rend hommage avec autant de respect que le fait Mo Al Jaz sur cet ouvrage !