LES NUITS DE L'ALLIGATOR à ROUEN (76)
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Ecrit par Evelyne Balliner |
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jeudi, 09 mars 2017
LES
NUITS DE L’ALLIGATOR
KING BISCUIT –
THEO LAWRENCE & THE HEARTS – LUKE WINSLOW KING
LE 106 – ROUEN
(76)
Le 11 février
2017
https://www.facebook.com/KingBiscuitFr/
https://www.facebook.com/TheoLawrenceMusic
http://www.lukewinslowking.com/
https://www.nuitsdelalligator.com/
D'emblée, on arrive dans le delta du Mississipi avec King
Biscuit. Sylvain à la guitare a retrouvé quelques
morceaux du coin, se les est appropriés et les a
réarrangés. Avec son complice Fred, ils sortent
des sons venus de loin avec un violon bricolé, un
ventilateur de poche, une cigar-box, un mégaphone et des
pieds qui tapent fort sur une estrade en bois. Ils s'amusent, ils nous
amusent et nos oreilles font le plein de décibels.
Theo Lawrence & The Hearts. La mèche rebelle, jean
taille haute avec un large revers à la mode d'y il a
quelques décennies en arrière, c'est Theo
Lawrence et son groupe les Hearts. Ils ont plantés un
décor de bambous en plastique et de lampions chinois, pas
très en rapport avec leur rock'n'roll. Une très
belle voix accompagnée de musiciens performants, ils ont
déjà sorti un EP en 2016. Les grandes
scènes ne leur font pas peur après avoir
testé les Francofolies, le printemps de Bourges ...
Luke Winslow King est de retour en France avec un nouvel et
cinquième album, il participe avec son groupe à
la tournée des Nuits de l’Alligator.
Basé à New Orleans, c'est toujours avec son
sourire ravageur qu'il arrive sur scène pour sa
dernière date dans le cadre du festival ! Mais il reviendra
cet été pour une tournée des autres
festivals …. Avec lui, son fidèle ami et
guitariste Roberto Lutti. A eux deux, ils nous feraient presque oublier
leurs acolytes.
Et c'est parti pour un voyage américain, aux racines du
blues, du jazz et de la country. Avec une interprétation
très personnelle de cette musique traditionnelle, ils nous
emmènent à Bourbon Street, la tête en
l'air à regarder les colliers qui tombent des
balcons. Luke, le leader du groupe, reste très
près de son public, cherchant toujours à le
satisfaire autant qu'il prend de plaisir à jouer. Il donne
tout. Roberto, lui, ne parle jamais. Quelques regards
échangés avec Luke, il plonge dans sa guitare
pour frôler la transe.
Ils vont nous offrir de bons moments, revenant encore pour satisfaire
un public conquis. Et il nous attendra à son stand de
merchandising à peine sa prestation scénique
terminée. Merci les Alligators, ce fut une très
belle soirée, vous nous avez gâté.
Evelyne Balliner
– mars 2017
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