Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow THE ALMOST THREE

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

THE ALMOST THREE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 10 mars 2017
 

Three
(POTTpeople – 2017)  
Durée 53’41 – 13 Titres

http://www.almostthree.de    
 
On les avait quittés il y a cinq ans sur un album à dominante blues rock qui nous avait donné le frisson, on les retrouve aujourd’hui dans la même configuration mais avec un style qui a quelque peu évolué et qui intègre une bonne part de funk à une musique toujours aussi empreinte de blues et de rock. Fidèles à la Ruhr où ils sont démarré leur aventure musicale commune, Martin Ettrich au chant et aux guitares, Max Schmitz à la basse et Benny Korn à la batterie persistent et signent sous le nom de The Almost Three pour nous dévoiler en ce début d’année un troisième album qu’ils ont baptisé « Three », pourquoi pas, et dans lequel ils ont essayé de mettre en avant leur côté le plus festif, le plus groovy ! Rejoints par deux invités spéciaux, le guitariste de flamenco Rafael Cortés et le tromboniste Joseph Bowie, fondateur de Defunkt, les Allemands s’efforcent cette fois de séduire l’assistance avec pas moins de treize titres parmi lesquels on notera dix compositions et trois reprises, et non des moindres puisque l’on y remarque le « Let’s Dance «  du regretté David Bowie, le « I’m Not In Love » de 10cc et enfin le « Whippin’ Post » des Allman Brothers, toutes proposées dans des versions pour le moins personnelles, originales et même parfois déconcertantes. Côté pièces originales, on n’est absolument pas en reste avec des morceaux de bravoure que l’on croirait sortis tour à tour de chez Muddy Waters, Albert King, Jimi Hendrix ou même George Clinton. Décousu, mais uniquement en apparence, le nouvel effort de The Almost Three trouve très vite un cheminement logique qui permet au fan non seulement de ne pas s’y perdre mais aussi d’y trouver une certaine continuité qui donne un côté imparable à l’enchainement de pièces comme « Bad News », « Fat Blues » et « Bag Of Sweets » ou encore « Them Crazy », « That’s Blues » et « Black And Blue ». Une fois l’effet de surprise passé, c’est avec un réel plaisir que l’on y retournera encore et encore, jusqu’à en devenir complètement accro tant le contenu est dense et plein de bonnes choses ! A consommer sans modération donc …