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LAZY EYE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 05 mars 2017
 

Pocket the black
(Frank Roszak Promotions – 2017)  
Durée 42’59 – 10 Titres

http://www.lazyeyeband.com    
 
Originaire du Sud de l’Australie, Lazy Eye est un trio qui a remporté à peu près toutes les récompenses qui étaient disponibles au pays des kangourous et qui a même été couronné groupe de l’année aux Australian Blues Music Awards en 2015, après il faut bien le reconnaitre une tournée marathon qui lui aura permis d’avaler les kilomètres tout au long de l’année mais aussi de se faire remarquer par tout ce que le pays-continent compte de fans de blues et de media spécialisés. De quoi décrocher haut la main une place à l’International Blues Challenge à Memphis où le groupe créera la surprise en enflammant le B.B. King’s Blues Club sur Beale Street où il avait proposé une musique qui use plus que de raison de l’orgue Hammond et de la voix d’Evan Whetter, de la guitare d’Erica Graf et de la batterie de Mario Marino. De là à s’offrir dans la foulée un nouvel album pour enfoncer le clou, il n’y avait qu’un pas que le trio a franchi à l’été 2016 en enregistrant en live et durant trois jours au Chapel Lane Studios à Adelaide pour un résultat qui, avant de se répandre désormais sur le monde, a déjà été couronné comme l’Album Blues de l’Année 2016 par la Blues Society locale. Présenté comme la rencontre de Booker T. et de B.B. King au Crossroads un soir de pleine lune, « Pocket The Black » nous entraine dans un répertoire original gorgé de saveurs qui explosent l’une après l’autre au gré des échanges entre chacun des protagonistes, l’orgue et la guitare mais également la batterie se montrant non seulement complémentaires mais aussi et surtout complices. Tout comme le public présent pendant l’enregistrement, l’auditeur se régalera à son tour d’une spontanéité de tous les instants et d’une manière très intéressante de jouer le blues à l’ancienne, avec du feeling, du groove et de l’audace, tout en insufflant à l’ensemble une bonne dose de modernisme. Difficile de faire un choix définitif tant les bons titres sont légion et de « Keepin’ From Lovin’ » à « Swing For Marz » en passant par « Back The Way I Came », « Mucho Jalapeño », « Shack O’ Mine » ou encore « Treat Your Lover Right », c’est dans son intégralité que « Pocket The Black » se révèle être un excellent album que chaque amateur de blues électrique devrait conserver à portée de main en cas d’urgence absolue. En espérant avoir un jour la possibilité de croiser Lazy Eye sur une scène, que ce soit ici, là-bas ou ailleurs …