Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 01 mars 2017
10,000 feet below
(E-H Records LLC
– Frank Roszak Promotions – 2017)
Durée
46’40 – 11 Titres
http://www.elizaneals.com
Elle est considérée comme la nouvelle perle rare
de Detroit, la ville d’où elle vient et
où elle a déjà
été récompensée par de
nombreux Awards, mais plus loin encore, c’est sur tout le
territoire américain qu’Eliza Neals fait
régulièrement montre de ses nombreux talents non
seulement aux pianos, orgues et claviers mais aussi au chant, un
domaine où sa puissance et son grain particulier font
souvent penser à Beth Hart ou encore à Janis
Joplin. Accompagnée par le gratin de la scène
locale, la diva aussi à son aise dans le blues que dans le
rock a fait appel à des guitaristes
réputés comme Howard Glazer qui officie sur neuf
des onze titres de l’opus, mais aussi comme Paul Nelson et
Billy Davis, respectivement sidemen des regrettés Johnny
Winter pour le premier et Jimi Hendrix pour le second, la
réunion de ces divers artificiers de premier ordre apportant
à « 10,000 Feet Below » une certaine
solidité. Avec ses dix pièces originales
auxquelles on ajoute simplement la relecture du « Hard
Killing Floor » de Skip James, ce tout nouvel effort
d’Eliza Neals nous entraine sur un territoire très
personnel que la blueswoman appréhende avec une
réelle imagination, modulant chacune de ses notes pour faire
de titres comme « Cleotus », « Burn The
Tent Down », « You Ain’t My Dog No ore
» et « Downhill On A Rocket » de
véritables pièces uniques en leur genre, des
titres dont on se régale de la première
à la dernière note. On soulignera enfin la
présence des trois featurings de Paul Nelson sur «
Cold Cold Night », de Howard Glazer sur « Call Me
Moonshine » et de Billy Davis sur « At The
Crossroads » qui finissent d’apporter à
« 10,000 Feet Below » toutes ses lettres de
noblesse et on saluera comme il se doit le très bon album
d’une artiste qui fait tranquillement son trou en Europe avec
déjà des passages remarqués du
côté du Royaume Uni. Un petit coup de pouce du
destin suffirait sans le moindre doute à faire de la blonde
chanteuse une des nouvelles idoles du vieux continent …
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