Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 22 février 2017
Sol’Air
(Alter-Nativa –
Inouïe Distribution – 2017)
Durée
31’52 – 9 Titres
https://www.facebook.com/sultana.paris/
Franco-marocaine, Sultana est une jeune auteure-compositrice et
interprète dont le prénom signifie Reine en
Français et c’est avec beaucoup de
spontanéité qu’elle nous invite
à découvrir son royaume avec un second album dans
lequel elle fait usage de nombre de genres, du latin-jazz à
la world en passant par la chanson, mais aussi de nombre de langues
comme le Français, l’Anglais, l’Espagnol
ou l’Arabe. Nourrie de tous les voyages
réalisés durant son enfance, Sultana nous propose
un ouvrage formidablement ouvert sur le monde, un voyage
qu’elle agrémente de ses diverses
sensibilités en nous offrant pas moins de six compositions
mais aussi deux reprises et en traitant de sujets aussi
variés que l’amour, la liberté, le
besoin de reconnaissance ou la recherche de soi … On y
croise la plume de divers grands noms de la musique comme Davy Sicard,
Jann Halexander ou Hedi Jouini mais aussi le cavaquinho de Nelson
Ferreira, la guitare de Mehdi Douss, la basse de Pepe, le kayamb de
David Robert et tant d’autres encore mais plus que la
multiplicité des intervenants, c’est par son
interprétation fraîche et
débridée que Sultana arrive à faire de
« Sol’Air » une véritable
œuvre qui parvient à se détacher des
frontières terrestres mais aussi des
considérations de temps. De « Un soir
d’été à la menthe
» à « L’abominable homme des
larmes » en passant par « Pas à pas
», « Lioum Galitli Zine Zine » ou encore
« Ici et maintenant », on se prend quelques belles
bouffées d’air pur sur un album qui parvient
à être à la fois impulsif et
élégant. A découvrir dès la
première moitié de mars dans les bacs mais aussi
sur les radios avec le titre « Juste un écho
» qui a été adapté
spécialement pour coller au format des playlists
…
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