Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 13 février 2017
Les démons du
temps
(Autoproduction
– 2017)
Durée
45’13 – 12 Titres
http://www.joshua-lawrence.com
Révélé il y a une dizaine
d’années lors du concours Muzikenvie à
Aix en Provence, Joshua Lawrence a très rapidement
commencé à travailler sur un premier album qui
n’est finalement sorti qu’en 2010 mais qui lui a
apporté immédiatement des partenariats qui lui
permettront de s’inscrire sur les playlists des radios
francophones du monde entier et d’aller se produire dans les
plus belles salles de l’hexagone. Auteur et compositeur, le
jeune chanteur et pianiste est régulièrement
comparé à Michel Berger et après avoir
proposé son deuxième effort en 2014, le
voilà qui enfonce le clou avec « Les
démons du temps », un ouvrage encore plus dense et
plus charnu que ses prédécesseurs pour lequel
l’artiste a utilisé les services de Franck Chenal
à la batterie, d’Etienne Lemauf aux basses et
contrebasses et de Clément Garcin aux guitares, une
équipe qui, rassemblée au Studio de la Seine, a
travaillé sous la direction de Mako qui avait auparavant
réalisé les albums de Lou Doillon et
d’Etienne Daho. « Les démons du temps
», c’est l’occasion parfaite de nous
présenter le nouveau Joshua Lawrence, toujours aussi
romantique et introspectif et en même temps plus piquant,
plus vindicatif ! Projeté dans un univers où tout
n’est ni lisse ni rose, l’auditeur se plait
à découvrir des chansons qui sonnent vrai, des
chansons dans lesquelles Joshua Lawrence pose sa voix si
caractéristique sur des rythmes venus de la musique
classique mais aussi de la pop et du jazz pour que l’ensemble
prenne une dimension unique et permette à des titres comme
« Bobo », le premier single, mais aussi «
Tentation du départ », « Solal
», « Lilith et Samaël »,
« Ce soir » ou encore «
Poussière du temps » de nous en dire plus sur la
personnalité quelque peu ambiguë d’un
artiste qui ne fait jamais rien comme les autres mais qui nous
démontre à chaque fois qu’il avait
raison de suivre sa propre voie. La tradition veut que le
troisième album d’un artiste soit celui de la
maturité, dans le cas de Joshua Lawrence on imagine bien
qu’il puisse être celui de la
consécration. La tournée nationale
qu’il prépare pour le printemps sera un argument
supplémentaire, c’est certain !
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