Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 11 février 2017
L’étoile
thoracique
(Zamora
– 2017)
Durée
55’18 – 13 Titres
http://klopelgag.com/
Elle vient de Montréal et est apparue sur la
scène francophone il y a environ cinq ans avec ses chansons
poétiques dans lesquelles elle conjugue avec un
réel talent le génie et l’absurde, le
folk et le rock … Véritable énigme
à la voix à la voix faussement naïve,
Klô Pelgag a rapidement tracé son petit bonhomme
de chemin et l’a fait passer par des étapes
obligatoires comme le Gala de l’ADISQ,
l’Académie Charles Cros ou encore le Festival
d’Eté de Québec, autant
d’endroits où elle a été
couronnée par des prix prestigieux qui ont fini de faire
d’elle une artiste incontournable. Deux centaines de concerts
donnés dans toute la Francophonie finiront
d’installer la chanteuse en bonne place et après
un premier album surprenant, « L’Alchimie des
Monstres », c’est avec «
L’Etoile Thoracique » que la jeune femme revient
cet hiver, un album dans lequel elle a compilé pas moins de
treize chansons servies dans des habits de fête,
mélange de mélodies
dépouillées et d’orchestrations plus
arrangées où l’on croise à
l’occasion un piano, un violoncelle ou encore une cloche
… Poésie subtile, fresque murale improbable,
c’est à la recherche du beau absolu, de la note
bleue, que nous emmène la Québécoise
avec ses titres aux noms toujours très évocateurs
comme « Les ferrofluides-fleurs », « Au
bonheur d’Edelweiss », «
Chorégraphie des âmes », «
Insomnie » ou encore « Apparition de la
Sainte-Etoile thoracique », n’hésitant
pas à déstructurer certaines de ses compositions
pour les rendre encore plus surprenantes, encore plus insaisissables.
On appréciera forcément les tons pastels de
l’artwork qui ont réussi à ne pas
déteindre sur le contenu de l’effort,
l’utilisation occasionnelle de claviers vintage qui apporte
parfois un petit cachet 70’s pas
désagréable du tout et surtout une harmonie
d’ensemble qui pousse le tout vers le haut. Amateurs de voix
originales et d’ambiances inattendues, voilà une
artiste qui n’a pas fini de vous épater ! Dans les
bacs le 3 février …
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