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JAMES LEG au PETIT BAIN (75) pdf print E-mail
Ecrit par Yann Charles  
mardi, 31 janvier 2017
 

JAMES LEG
LE PETIT BAIN – PARIS (75)
Le 25 janvier 2017

https://www.facebook.com/datchamandala/
http://pogocarcrashcontrol.com/
https://www.facebook.com/James-Leg-114197558646461/

Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.captured-live.fr/

Remerciements : Valentin (Le Petit Bain), Louis (très sympa ces retrouvailles), Le Petit Bain.

Une belle affiche au Petit Bain, sur les bords de Seine à Paris, avait attiré mon attention, James Leg avec deux groupes français en première partie. J'avais donc décidé d'aller découvrir tout cela en ce froid mercredi 25 janvier. Et bien m'en a pris car cela a été une très belle soirée. Même si au début de la soirée, le public n'était pas nombreux, c'est devant une très belle assistance que les concerts ont débuté.

Pour commencer cette belle soirée, ce sont les jeunes gens de Dätcha Mandala qui sont venus nous envoûter avec leur rock psyché, stylé 70’s, mais joué impeccablement. Un gros jeu de scène pour ce trio très efficace, que ce soit au niveau du son que du don de soi. Guitare saturée, basse puissante et batterie efficace. Des compositions recherchées, un blues heavy rock costaud soutenu par la voix de Nicolas Sauvey. Un power trio efficace et expérimenté avec plus de 400 concerts à leur actif. Un groupe que l'on retrouvera et qu'il vous faut impérativement découvrir.

Après eux, ce sont les P3C ou Pogo Car Crash Control qui sont emparés de la scène. Là, on est dans le totalement différent par rapport au premier groupe. Jeune groupe composé de jeunes gens avec la fougue et la folie de leur jeunesse. On se croirait revenu au temps où les premiers groupes punk rock hurlaient dans leur micro et se lâchaient totalement sur les planches, incontrôlables et fou furieux. Bref on aime ça. Une énergie qui dégueule sur scène, un son hyper saturé comme on peut le faire dans son garage.

Mais voilà, cette folie a pour conséquence de remuer un public déjà chaud et il faut dire que ça envoie grave sur les planches. Un peu (beaucoup) de fougue et de maladresse, mais quand tout ça arrivera à se caler, se calmer, on va se retrouver avec un groupe pleins de promesses. En tous cas un bon moment, des gars et une fille qui se donnent à fond et qui finissent épuisés. Sûr qu'on les reverra !

Et enfin, la tête d'affiche de cette soirée, celui pour qui beaucoup avait fait le déplacement : James Leg. Alors là aussi, la grosse claque dans ta gueule !!! Formation minimaliste, piano, batterie. Et un son à vous remuer le tréfonds !! James Leg, c'est du blues lourd, puissant, racé, et même crade. Un gros son garage, et une voix éraillée à souhait, où on sent bien qu'il a été pote avec beaucoup de boissons fortes. Un univers musical âpre, noir, crasseux dans lequel la voix de James fait merveille, tel un  Screamin’ Jay Hawkins qui est une de ces références musicales.

Et puis il y a ce fameux piano électrique Fender Rhodes qui donne des sonorités à vous faire dresser les poils complété par un Fender Bass et basta. Strict minimum. On ajoute la batterie par l'intermédiaire du frenchy Mat Gaz, absolument parfait, et vous avez réussi votre soirée. Est-il un bluesman, rebelle, rockeur, révérend ? En tous cas, il nous crache aux oreilles des textes ou plutôt des complaintes. Des textes puissants, durs et torturés qui sentent le vécu. C'est fort, c'est dur, ça sent la sueur des vieux bars saturés de fumées et d'alcools. C'est du brut et surtout c'est très très bon !

Voilà, comme je l'ai dit plus haut, c'était une belle soirée de découvertes. Des soirées comme j'aime.

Yann Charles – janvier 2017