TEMPO LATINO à VIC FEZENSAC (32)
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Ecrit par Olivier Urbanet |
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mercredi, 25 janvier 2017
TEMPO
LATINO
VIC FEZENSAC (32)
Le 30 juillet 2016
http://tempo-latino.com/accueil
http://www.bandaderole.com/
https://fr-fr.facebook.com/SeptetoNabori/
http://septeto.wixsite.com/septeto-nabori
https://fr-fr.facebook.com/asomichelpinheiro/
http://www.spanishharlemorchestra.com/
https://www.bixiga70.com.br/
http://mambanegralatin.com/mamba/
http://mundolatino.blog.lemonde.fr/2016/08/06/retour-de-vic-tempo-latino-2016/
Merci à Marlène Gervaise, Le festival Tempo,
Juanito El Bloguero, La famille Rivière.
Voilà, c'est ma dernière journée au
Tempo Latino, pourtant le festival continue demain jusqu'au petit
matin. Dernière journée ? Oui, car demain c'est
dimanche et je n'avais pas prévu que le Tempo Latino vivait
aussi une bonne partie de la nuit et du coup obligé de ne
pas partir trop tard le dimanche car la route sera longue pour le
retour. Bref, c'est la der. Pour moi et comme à mon habitude
depuis le début, le réveil se fait dans la
douleur après une nuit mouvementée dans les bars
de la ville et le retour plutôt difficile chez mon
hôte.
Bref, cet après-midi ce sont les sons
afro-brésilien avec Banda dé Rolé qui
se mettent en place sur la scène de la Conga. La formation a
vu le jour en 2013 à Paris, suite à
l'enregistrement auto produit de leur premier album par Charel et
Sanguebon, « No Mundao De Rolé ».
Depuis, ils se produisent régulièrement et chaque
musicien mettra sa patte sur cet album. Un peu hip-hop, un
soupçon de samba et le voyage commence !
Changement d'ambiance, passage à Santiago de Cuba pour
accueillir Septeto Nabori et sa salsa cubaine. Alors là,
c'est du sérieux ! Voilà plus de vingt ans que le
groupe existe et déchaîne les planches.
L'histoire, une bande d'étudiants qui jouent pendant les
soirées universitaire et qui, après les
études, se plongent dans leur passion à savoir
jouer et chanter la musique traditionnelle de l'Oriente Cubain. Et
ça marche ! En quelques années ils sont vite
devenus une des références et sont aujourd'hui
considéré comme un des groupes les plus
dynamiques. Le groupe Palo! reviendra mettre le feu sur la
scène de la Conga pour le bonheur des danseurs.
Pour l’occasion, Michel Pinheiro avait mis les petits plats
dans les grands, faisant appel à son Big Orchestra : sept
musiciens supplémentaires dont une section de cordes
-magnifique- le Well Quartet. Le tromboniste béninois a
intégré tous les codes de la salsa, y injectant
chaleur et bonne humeur tout en conservant
l’énergie du barrio et sans jamais oublier la
conscience sociale. Salsa sin conciencia n’est-elle pas que
ruine de l’âme (Source
Mundo Latino). Le public dans l'arène adore et
en redemande. Avec Michel Pinheiro voilà un artiste qui nous
montre bien que la salsa voyage au grès des pays.
Eric Duffau avait demandé de la
générosité à Oscar
Hernandez. Le directeur du Spanish Harlem Orchestra a rangé
au placard son goût de la perfection pour laisser
s’exprimer ses musiciens, la crème de la
crème de Nueva York. Ce sera de la belle ouvrage ! Charmant
et charmeur, et surtout excellent sonero, le jeune chanteur Jeremy
Bosch a ravi le cœur des dames et des aficionados.
L’orchestre qui a pour ambition de faire vivre la salsa dura
des 70’s avait troqué les reprises contre un
répertoire de compositions parmi lesquels
mémorable morceau de latin-jazz … Un
très boléro, « Llego La Banda
» de Colon et Lavoe, et voilà une
soirée qui nous renvoie aux grandes heures de Tempo Latino. (Source Mundo Latino)
Aujourd'hui dimanche c'est retour au pays et je décide de
profiter pleinement de ma journée avec mes hôtes
qui m'invite à leur table ce midi (bon plutôt 14
heures, après un long apéro) sous le soleil
évidemment. Faut pas grand-chose pour être heureux
dans le Gers, un barbecue, des copains qui s'invitent, du bon vin et
une belle journée. Bref le bonheur ! Comme le festival ne
commence qu'en fin d'après-midi, on traîne, on
discute, on rigole, et après quelques tournées de
digo c'est tranquille que l'on descend en ville pour voir le premier
groupe qui s'installe et je profite de ce moment de détente
pour saluer mes amis Yannick du Mundo Latino, Vu, et Marlène
Gervaise avant mon retour, et mes logeurs qui eux, resteront jusque
tard dans la nuit profiter de la douceur des nuits du mois de Juillet
à Vic Fezensac. On peut voir aussi sur le mur hommage
à l'entrée du festival une fresque
représentant les personnages qui ont marqués le
festival comme Rémi Colpacopoul. Je regrette vraiment de
devoir partir et ne pas voir Bixiga 70 ni la Mambanegra mais il faut
parfois se résoudre et prendre la route du retour. Encore
merci à tous pour tous ces bons moments...
Olivier Urbanet
– janvier 2017
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