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KING BISCUIT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 02 février 2017
 

Well, well, well
(Label Vibrant – 2017)  
Durée 38’02 – 11 Titres

http://www.lekalif.com/kingbiscuit

Construit autour du chanteur et guitariste Sylvain Choinier, King Biscuit est une formation à géométrie variable dans laquelle on retrouve à l’occasion divers intervenants mais qui reste avant tout le projet personnel de cet artiste érudit passé par des études de musicologie à la Sorbonne puis de jazz à l’American School Of Modern Music. Compositeur habile, Sylvain a tâté de divers groupes et collectifs et a remporté quelques tremplins majeurs avant de se lancer dans cette aventure qui, comme son nom l’indique, n’est pas sans rapport avec le Delta du Mississippi et le festival du même nom qui se déroule chaque année à Helena, dans l’Arkansas. Bien décidé à trouver un son propre à King Biscuit, son créateur a travaillé sur un footstomping directement intégré aux estrades et s’est adjoint pour cet album les services de Frédéric Jouhannet qui apporte ses violons et ses percussions mais aussi à l’occasion un mégaphone. Trafiquant ses sonorités pour en tirer une essence particulière, King Biscuit nous offre en ce début d’année un album à la fois roots et soigné, une véritable pépite dans laquelle le blues mélange les racines du genre et une approche plus moderne avec à l’occasion des côtés rock mais aussi des pendants folk. En onze compositions, le duo nous promène sans ménagement sur les rives du Big Muddy et nous y fait rencontrer des choses surprenantes qui en appellent au larsen, à la distorsion et à l’utilisation contre nature des micros d’harmonicas, des titres hallucinants de lucidité comme « Mess Around », « Son House », « Lonesome Shark » ou encore « Down The Shore » mais aussi une sorte de fil rouge, « Down And Below », décliné dans sa version « Slow » en début d’album et dans son pendant « Fast » juste avant de refermer l’opus. La rugosité de la voix, l’attaque franche des guitares et les arrangements soignés de percussions et de violons font le reste pour qu’au bout de la route, ce « Weel, Well, Well » finisse de vous attirer vers les salles obscures où le groupe ne manquera pas de se produire. A découvrir par exemple sur la tournée française des Nuits de l’Alligator en février …