| WALTER BROES & THE MERCENARIES
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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 31 janvier 2017
Movin’ up
(Roots Rumble –
Distribution Inakustik – 2016)
Durée
35’44 – 11 Titres
https://www.facebook.com/wbandthemercenaries/
Il est considéré par ses pairs comme le parrain
de la scène roots belge et quatre ans après la
séparation des Seatsniffers, c’est en compagnie de
ses Mercenaries que nous retrouvons Walter Broes, le seul
véritable singer-songwriter que le Benelux ait
engendré jusqu’à présent. A
la croisée des chemins du rock’n’roll,
du hillbilly, de l’americana, du rockabilly et du blues,
« Movin’ Up » n’est autre que
le nouvel effort d’un combo dans lequel on retrouve aux
côtés du chanteur et guitariste le bassiste Bas
Vanstaen et le batteur Lieven Declercq mais aussi divers
invités comme Chantal Acda et Ruben Block aux
chœurs, Tom Vanstiphout à la pedal steel et Roel
Jacobs au saxophone. Acclamé dans tout le Plat Pays mais
aussi de l’autre côté de
l’Atlantique où il jouit d’une solide
réputation, Walter Broes n’a pas
tremblé la moindre seconde au moment de lancer sa Telecaster
dans de nouvelles aventures où l’on retrouve
l’énergie des Cramps mais aussi le
côté blues de Louis Jordan avec en prime des
cachets qui rappellent autant le King qu’Eddie Cochran et
Johnny Burnette ou encore Johnny Cash et J.J. Cale et ce
n’est pas sans raison que l’on se laisse
entraîner dans un univers qui sent bon les BBQ et les pains
de maïs pour y découvrir un paysage
éminemment blues, mais pas seulement. Au rayon des bonnes
surprises de ce « Movin’ Up », on notera
le travail très précis fait par Walter Broes
& The Mercenaries au niveau de l’enregistrement, les
pistes adoptant des colorations d’époque sans pour
autant tomber dans le cliché et nous offrant un son
à la fois vintage et très actuel sur des morceaux
comme « Come On Down », « Slideshow
», « I Got My Own Kick Going »,
« Man Child » et autres « You And Me
». Parvenant à trouver le juste milieu entre le
poids des compositions et la sensibilité de
l’interprétation, nous amis Belges nous
réjouissent une nouvelle fois et confirment s’il
en était encore besoin que les scènes blues, rock
et roots doivent impérativement compter avec eux pour
continuer à évoluer. A bon entendeur …
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