Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 22 janvier 2017
The promised land
(Brennus Music
– 2016)
Durée
46’19 – 11 Titres
http://www.bornfromlie.com
Ils ont un temps évolué en trio et sous le nom
d’Anna’s Rebirth mais après quelques
changements de line up et diverses adaptations inhérentes
à la plupart des groupes, c’est en quartet et sous
le nom de Born From Lie que ces Parisiens sortiront leur premier album,
nous étions alors en 2014 et c’est
déjà le label Brennus qui leur avait
accordé sa confiance. Un changement de batteur et de
guitariste plus tard, c’est avec un deuxième album
aux sonorités partagées entre rock, heavy et
metal extrême que le groupe revient, un ouvrage dans lequel
on se perd parfois, mais toujours pour mieux se retrouver par la suite.
Mis en boite par Jérôme Thellier au chant et aux
guitares, Pascal Davoury à la basse et David Caparros
à la batterie avant que le groupe ne soit
complété par Nicolas Bout' à la
guitare lead, « The Promised Land » compte
également quelques invités comme
l’ancien guitariste du groupe, David Joubert, ou encore des
apports de violon ou de saz qui donnent parfois à la musique
du combo des couleurs quelque peu progressives. Avec ses
instrumentations capables de séduire dans les parties les
plus délicates et de bousculer dans les passages plus hauts
placés dans les tours, Born From Lie se
différencie très naturellement du reste de la
production nationale, quitte à surprendre parfois, mais ne
renonce jamais à aucun effet de manche, passant des
arpèges bien pensés à des voix death
décoiffantes, des riffs taillés à la
tronçonneuse aux breaks parfaitement placés. En
une dizaine de véritables chansons et un instrumental, les
Parisiens réussissent le tour de force de nous sortir
l’album parfait, celui qui te scotche du début
jusqu’à la fin grâce à ses
couplets soignés et à ses refrains puissants mais
aussi à ses rythmiques solides et à ses solos
pointus. De « We’ll Spill Some Blood »
à « Live With That Voice » en passant
par « In The Dark » et « Cannon Fodder
», on se prend une sorte de douche musicale entre chaud et
froid, mais fort heureusement sans jamais passer par la case
tiède, une attitude qui laisse imaginer le meilleur pour la
suite ! On saluera enfin un artwork à la fois sombre et
oppressant mais aussi très bien senti qui finit de faire
« The Promised Land » une galette dont on ne se
lasse pas …
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