THE DISTANCE à GUYANCOURT (78)
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Ecrit par Fred Hamelin |
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mardi, 17 janvier 2017
THE
DISTANCE
LA BATTERIE -
GUYANCOURT (78)
Le 19 novembre 2016
https://thedistancesucks.bandcamp.com/
Remerciements à Carine Adam de La Batterie, Pôle
Musique de Guyancourt
Révélation sonore plus que découverte
furtive, il est de ces premières parties qui vous touchent
plus que d'autres car accrocheuses par leur essence et par une large
palette d'influences qui font vibrer les esgourdes. De toute
évidence, The Distance, quatuor parisien, a fourbi ses armes
pendant deux années, se constituant un répertoire
bourré d'adrénaline et le rodant en live,
meilleur moyen d'expression pour ces titres énergisants qui
sentent (bon ?) la sueur. Assurant la chauffe sur les planches de la
Batterie avant le passage des death metalleux Witches et des
marseillais de Eths, le groupe a su montrer qu'il pouvait
dégager assez d'énergie pour viser avant tout
l'efficacité. Pari réussi !
Issus de tous les milieux musicaux électrifiés
imaginables – de la pop au grindcore, du hard rock au grunge
–, les membres de The Distance ont créé
une bête hybride qui ne ressemble à rien
d'identifiable, mais qu'on a l'impression de connaître par
cœur tellement son cri résonne en nous. Les
distances se réduisent. Tout ce qui nous semblait si loin
est dans notre intérieur. Du bon gros rock old school donc
mais surtout pas une pâle copie du déjà
vu, plutôt bien fait et qui peut plaire aux fans de hard rock
de la première génération comme aux
nostalgiques du grunge de Seattle. On sent les influences de groupes
tels que Foo Fighters, Queens Of The Stone Age, ou encore Turbonegro.
Mais c'est bien sûr Nirvana que l'on retrouve de-ci
delà dans les intonations vocales comme dans les
répétitions rythmiques et riffs bruts des
guitaristes.
Avec un premier album, « Spin The Black Circle »,
(de la chanson homonyme de Pearl Jam - ce n'est donc en rien un hasard
- ), qui se déguste exactement comme en live, avec rage,
hargne et puissance, les Distance prouvent qu'on peut s'inspirer du
rock « old school » sans tomber dans la
facilité et la mièvrerie et sans sonner
périmé. Rien qu'à l'écoute
de « Radio Bat Receiver », on ne peut faire qu'un
constant évident : ce groupe a un énorme
potentiel et fera vite parler de lui. Des morceaux vraiment
ficelés, plein de rebondissements ou l'on se lâche
vraiment sans concession. Et que ce soit dans le traitement de la voix,
dans les riffs ou dans le groove stoner rock qui s'en
dégage, ils sont à la fois accrocheurs et
mélodiques, et s'apparentent à de
véritables hits en puissance (« Everybody's Fool
», « No Regrets », « For Years
»).
A suivre donc ...
Fred Hamelin –
janvier 2017
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