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Ecrit par PAD |
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lundi, 16 janvier 2017
TALISCO
http://www.taliscomusic.com/
Merci à Jérôme, Gautier, Thomas,
Stéphane, Roy Music, et à l'Ouvre Boite de
Beauvais.
Talisco, on connaît, ou on ne connaît pas, mais ...
si … en approfondissant un peu ! Quelques
lumières sur ce groupe qui monte, qui monte, dans
cette interview avec Jérôme Amandi,
réalisée juste après les balances du
concert de Beauvais à l'Ouvre Boite...
Jérôme
bonjour, tout le monde connaît indirectement Talisco par le
biais de la musique d'une publicité pour un
opérateur téléphonique, comment en
êtes-vous arrivé là ?
Je n'y suis absolument pour rien ! Je fais de la musique, je suis dans
un label, je produis des disques, et après la maison de
disque est au contact avec le milieu de la communication, de la pub,
etc., et il y a une marque qui s'est rapprochée de la maison
de disque et qui a eu un coup de cœur pour un morceau, et qui
a demandé à l'exploiter.
Comment se sont
effectuées les rencontres avec Gautier et Thomas ?
Le plus simplement du monde, j'étais tout seul, et
à l'idée de jouer seul sur scène, je
trouvais cela un peu chiant, et j'avais vraiment envie qu'il y ait un
groupe, et on m'a mis en contact avec plein de musiciens que j'ai
rencontrés, et cela s'est fait vraiment au feeling en fait.
J'ai eu vraiment un très bon feeling avec Gautier qui est un
super mec ainsi qu'avec Thomas qui est un super gars aussi, et du coup,
c'est passé d'abord par le feeling et après on a
bossé ensemble, cela s'est très bien
passé, et de ce fait, on a continué.
Après avoir
sorti « Run » en 2014, le second album
arrive enfin, car il est attendu, comment s'est passé
l'enregistrement de cet album ?
Cet album (« Capitol Vision »), a
été composé sur une petite
année, et a été enregistré
il y a quelques mois.
Pourquoi ce titre
« Capitol Vision » ?
C'est peut-être un peu tôt pour en parler, mais
c'est un album qui parle de ces trois dernières
années, avec tout ce qui a pu nous arriver, en faisant
quasiment le tour du monde avec l'album « Run », et
il nous est arrivé des tas d'histoires, on a un millier
d'histoires à raconter, des trucs drôles, beaucoup
moins drôles, des trucs dingues et cet album
réunit nos histoires les plus marquantes. «
Capitol Vision », le futur album, est une
métaphore, comme lorsque que l'on se place en haut d'une
montagne, que l'on contemple une ville, une vie.
Y a-t-il des changements
par rapport au premier album ?
Le premier album parlait d'émotions, tandis que ce nouvel
album parle d'histoires, de choses vraies, on est toujours dans
l'émotion, mais vraiment sur des choses
vécues.
Comment se compose un
album chez Talisco, qui fait quoi ?
En fait je suis seul, je compose les morceaux dans mon home studio, je
suis entouré de mes instruments et j'écris une
chanson, j'enregistre la chanson, et une fois enregistrée,
vient le moment où là j'ai besoin de passer un
cap, c'est le cap du studio d'enregistrement, où
là, plutôt que d'enregistrer la guitare
un peu à la va vite, je vais prendre le temps et le soin
d'enregistrer cette guitare qui sera définitive. Soit je
vais dans un studio, sois je m'entoure d'amis proches comme Gautier ou
autres pour faire des prises de sons.
Lorsque tu composes, tu
penses live ?
J'y pense, mais malheureusement c'est une contrainte de se dire que je
ne vais pas mettre de violons lors de l'enregistrement car je ne
pourrai en avoir sur scène. Mais dans l'ensemble, je ne
m'embête pas avec cela.
Quand on voit les pays
dans lesquels Talisco tourne, on se rend compte que vous tournez
beaucoup en Allemagne, pourquoi ?
On a une affinité avec ce pays, on a eu un gros label
allemand qui s'est rapproché de nous sur le premier album
très très vite, et il s'est emparé de
l'album pour l'exploiter là-bas, ce label a eu un coup de
cœur sur le projet et cela répond très
très bien en Allemagne avec un public qui nous suit
particulièrement.
Y 'a-t-il des pays dans
lesquels vous avez tourné et qui vous ont
étonnés plus que d'autres pour leur enthousiasme
?
Tous, dans tous les pays où nous sommes allés, il
y a toujours eu de l'enthousiasme.
Lors du festival
Rhinoférock à Pernes les Fontaines dans le
Vaucluse l'été dernier, à la fin du
concert, il y a eu permutations entre Gautier et Thomas,
c'est pour vous amuser un peu plus ?
On y va pas à l'arrache, on s'accorde des espaces de
liberté, mais on n’improvise pas à ce
point-là, c'est juste écrit comme ça
dans le live.
Lors de vos concerts vous
avez toujours de superbes lumières, c'est primordial pour
vous ?
On a un gars aux lumières, Hugo Genetier, et c'est un super
gars, et les lumières sont très importantes, car
elles vont habiller le concert que l'on fait et accompagner la musique
pour la projeter dans l'univers et les spectateurs aussi, c'est
vraiment indispensable et important.
Quel est dernier album
que tu ais écouté ?
J'en écoute quasiment tous les jours, de nouveaux albums,
mais en ce moment j'écoute beaucoup une Belge, qui s'appelle
An Pierlé, que je salue d'abord, et j'adore son dernier
album, c'est très différent de ce que je fais,
c'est calme, envoutant, même ensorcelant, mais c'est
très beau !
Et en parlant d'album,
quand sort « Capitol Vision » ?
Il sort le 27 janvier.
Alors on se donne
rendez-vous en janvier !
A bientôt alors, c'est gentil !
Propos recueillis par
PAD - octobre 2016
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