Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 20 janvier 2017
Au début
(Autoproduction
– 2017)
Durée
40’17 – 11 Titres
http://www.fafapunk.com
Il a grandi en Haute Savoie et c’est là
qu’il a commencé à prendre
goût à la poésie urbaine, celle qui lui
a été insufflée par des
modèles comme MC Solaar qui a été pour
lui un véritable révélateur. Bien
décidé à ne pas tout abandonner pour
la musique, Fafapunk s’intéressera à la
vie des gens et la mettra en poèmes et en chansons sans pour
autant délaisser des études qui le transformeront
en éducateur spécialisé, un
métier qui lui fera voir d’autres gens dont il
nourrit encore et toujours ses textes … Seul en
scène avec son slam les premiers temps, l’artiste
se fera bientôt accompagner par le pianiste Rémy
Tchangodeï et c’est en commençant
à écumer les planches que le duo
évoluera, intégrant le beatboxer Speaker B au
projet et se produisant aujourd’hui sur les plus grandes
scènes de l’hexagone en ouverture de grands noms
comme Olivia Ruiz, Kev Adams, Grand Corps Malade ou encore La Canaille.
Dix ans après ses premiers ébats musicaux,
Fafapunk s’offre enfin un premier album dans lequel sa
chanson slam pimentée de hip hop s’enrichit des
influences soul funk et des accents jazzy de son complice pianiste et
compositeur. Du piano classique qui marque parfois très
ingénieusement les intros jusqu’aux
démonstrations de beatbox impressionnantes de
virtuosité, Fafapunk surprend son monde à chaque
instant et fait passer son message en douceur, sans vraiment en avoir
l’air, plaçant quand même en cours de
route des pamphlets écrits avec un mélange de
sueur, de larmes, de sang et de vitriol, des textes forts comme
« Choisir une voix », « Un type
métissé », « Lulu »
ou encore « Jusqu’à ce que la mort nous
sépare ». On y ajoute un « Beat Box Slam
» plein de facétie et un premier clip qui commence
à faire son trou sur la toile, « On m’a
dit de faire », et voilà un premier album qui
devrait rapidement faire parler de lui à sa sortie le 31
mars !
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