Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 19 janvier 2017
Les saisons
d’être : carnet d’hiver
(Another Record
– 2017)
Durée
16’08 – 4 Titres
http://www.maisonbrume.com
C’est un soir d’hiver en 2012 que le projet Maison
Brume a vu le jour, il faut bien avouer que le froid
montréalais invite généralement les
gens à rester confortablement chez eux pour se livrer au
cocooning ou encore à des activités comme la
musique … C’est cette dernière qui a su
inspirer Florian Seraul qui se laissera convaincre par la
scène de la métropole qu’une place
existait pour lui. Installé dans un registre indie folk
francophone, le premier effort de Maison Brume sortira à
l’été 2013 et sera autant
salué par la presse que par le public, « La vie
sabbatique » conduisant du même coup son
créateur du côté des grands rendez-vous
québécois, Francofolies de Montréal en
tête ! Le temps de récupérer ses
esprits et voilà déjà Florian qui se
remet à penser à des choses nouvelles,
à un concept qu’il baptise « Les Saisons
d’être » et qu’il souhaite
aussi autobiographique que possible, un album qu’il choisit
de couper en deux avec une première moitié,
« Carnet d’hiver », appelée
à paraitre en janvier 2017 et une seconde, «
Croquis d’été »,
qu’il nous promet pour les beaux jours de la même
année. L’heure étant venue de croquer
à pleine dents le versant hivernal de l’ouvrage,
on se laisse aller à entrer dans cette pop un peu
teintée de cold wave que nous offre Maison Brume, une
musique à la fois fraîche et prometteuse
d’un retour vers le beau temps puisque après avoir
traversé « L’âgé
», « Les cœurs obliques » et
« Champs de neige », ce sont les premiers chants
des oiseaux qui nous saluent dès la fin de «
L’éclaircie », accentuant encore le
contraste entre les quatre morceaux empreints les uns et les autres de
diverses merveilles expérimentales toujours très
maitrisées. Une voix faussement androgyne pour accentuer
l’impression de froideur installée par les notes
cristallines et c’en est déjà fini
d’une aventure qui, heureusement, reprendra
l’été prochain !
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