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VICTOR WAINWRIGHT & THE WILDROOTS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 11 janvier 2017
 

Boom town
(Blind Pig Records – 2016)  
Durée 44’05 – 13 Titres

http://victorwainwright.com/       

Pianiste parmi les plus brillants de la scène actuelle, Victor Wainwright est autant connu pour son boogie woogie endiablé que pour ses démonstrations de soul, de blues et de rock’n’roll et ce n’est pas sans raison que cet artiste installé à Memphis a été récompensé deux ans de suite, en 2013 et 2014, par le Blues Music Award du Pianiste de l’Année, avant de recevoir en 2016 une nomination pour celui du B.B. King Entertainer of the Year. Pour son nouvel album publié chez Blind Pig Records, le musicien à la voix chaude qui n’est pas sans rappeler Leon Russel ou Dr. John s’est entouré des Wildroots, Nick Black aux guitares, Terrence Grayson aux basses, Stephen Dees aux guitares et basses, Billy Dean à la batterie, Patricia Ann Dees, Charlie DeChant et Ray Guiser aux saxophones et Stephen Kampa aux harmonicas, et c’est un ouvrage des plus authentiques que tout ce joli monde s’est efforcé de produire, en misant non seulement sur la qualité des compositions mais aussi et surtout sur celle d’un jeu qui sonne le plus naturel possible, un peu à la manière d’un live. En treize titres tout en nuances, Victor Wainwright & The Wildroots laissent exploser tout leur talent et toute leur énergie sans pour autant faire abstraction d’une sensibilité à fleur de peau et c’est un véritable tourbillon qui s’abat de manière irréversible sur l’auditeur avec « Boom Town » et la palette de couleurs que renferment des morceaux comme « Saturday Night Morning », « If I Ain’t Got Soul », « Two Lane Blacktop Revisited », « Piana’s Savannah Boogie » et autres « Reaper’s On The Prowl ». Insupportable de richesse et de sensualité, la musique de Victor Wainwright & The Wildroots n’en finit plus de nous faire battre la mesure et c’est en s’offrant même quelques guests comme Beth McKee au chant sur « When The Day Is Done » ou encore JP Soars à la guitare sur « The Devil’s Bite » que l’artiste finit d’enfoncer le clou en signant là un album qui devrait rester durablement dans les mémoires. Faire mieux aurait presque été indécent !