Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 29 décembre 2016
No more blue mondays
(Frank Roszak Promotions
– 2016)
Durée
44’06 – 9 Titres
http://www.landonspradlinmusic.com
Il vient du Sud des Etats Unis mais a prouvé depuis belle
lurette qu’il était capable d’adapter
son jeu à tous les styles de blues, de celui du Delta
à celui de Chicago en passant par la Côte Ouest,
le Texas et même le British Blues qui ressort assez
naturellement de cet ouvrage que Landon Spradlin a
enregistré il y a une vingtaine
d’années avec à ses
côtés des membres du groupe d’Eric
Clapton. Ancien participant à l’International
Blues Challenge où il représentait la Piedmont
Blues Preservation Society, le chanteur et guitariste a toujours
reçu un très bon accueil de la part du public
grâce à son jeu de guitare des plus expressif mais
aussi à sa voix forte et pleine de relief, le tout
combiné à un véritable talent de
songwriter qui pousse l’artiste à proposer des
blues qui prennent aux tripes. Accompagné de Norman Barratt
à la guitare, Dave Markee à la basse, Dan Cutrona
aux claviers, Henri Spinetti à la batterie, James Gosney au
tambourin et enfin Amoy Levy, Ciceal Levy et Owen Welch aux
chœurs, Landon Spradlin nous sort des trésors
d’ingéniosité de derrière
les amplis et nous présente neuf titres donc une grosse
moitié est sortie de son imagination, des morceaux
enregistrés à Brighton, en Angleterre, sur
lesquels on ressent à chaque instant les influences majeures
de la soul et du blues mais aussi du gospel.
Démarré sans la moindre
arrière-pensée par une adaptation du «
I’ve Never Been To Seminary » du Reverend Dan
Smith, « No More Blue Mondays » nous fait passer
plus souvent qu’à son tour par des morceaux
très typés comme « I Got Jesus Name
», « He Is There » ou encore «
My Friend Jesus » et le fait en installant une
réelle ferveur dans la platine, une sorte
d’ambiance improbable dans laquelle la musique de dieu et
celle du diable finissent par se rejoindre pour ne plus faire
qu’une seule et même musique, celle des hommes. On
s’attachera ainsi à prendre les morceaux comme ils
viennent, avec leurs harmonies vocales particulièrement bien
travaillées mais aussi avec leurs parties de guitares
soignées aux petits oignons qui interpellent
forcément le chaland … Après deux
décennies d’attente, l’album est
aujourd’hui disponible et ce serait dommage de passer
à côté !
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