Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 22 décembre 2016
Fistful of gumption
(Reaction Records
– Frank Roszak Promotions – 2016)
Durée
44’17 – 10 Titres
http://www.randymcallister.com
Avec pas moins de treize albums à son tableau de chasse,
Randy McAllister fait partie des artistes les plus
appréciés des Etats Unis en
général et du Texas où sa famille est
ancrée depuis cinq générations en
particulier, un statut dont le batteur, harmoniciste et chanteur mais
aussi songwriter se satisfait sans pour autant se prendre pour une star
et en restant fidèle à lui-même.
Artiste très proche des racines du blues, le Texan nous
propose cette année une nouvelle galette pour laquelle il
est accompagné du Scrapiest Band In The Motherland avec Rob
Dewan aux guitares, Maya Van Nuys au violon, Matt Higgins et Jimmy Reed
à la basse, Carson Wagner aux ivoires et Ron Thompson
à la batterie sur deux titres, tout ce joli monde se voyant
rejoint par divers choristes comme Andrea Wallace, Benita
Arterberry-Burns, Michael White ou Steven Baker au fil des morceaux.
Des bons blues tirés à quatre épingles
jusqu’aux titres plus soul en passant par des
délices de blues qui sentent bon le bayou, Randy McAllister
ne se fait pas prier pour nous dévoiler des
trésors d’ingéniosité dans
lesquels il utilise à l’occasion le washboard et
c’est en prenant continuellement l’auditeur
à contrepied que « Fistful Of Gumpion »
se trouve une place de choix dans la platine, nous laissant
goûter avec un réel plaisir à des
« C’Mon Brothers And Sisters »,
« Roll With The Flow », « Leave A Few
Wrong Notes » ou « East Texas Scrapper »
et rendant hommage à deux reprises à Earl King,
une première fois avec la relecture de « Time For
The Sun To Rise » puis une seconde avec une composition,
« Ride To Get Right », que l’artiste lui
dédie conjointement avec Otis Redding. Envouté
par le violon, interloqué par des harmonies vocales toujours
parfaites et émerveillé par des arrangements
simples mais efficaces, l’amateur de blues au sens large du
terme ne pourra plus se séparer de ce chef
d’œuvre, c’est certain !
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