Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 15 décembre 2016
Lost in Dublin
(Autoproduction
– 2016)
Durée
30’35 – 7 Titres
http://www.johnrichardmusic.ca
C’est en 2014 que ce chanteur du Nouveau Brunswick a
publié son premier album et très vite, on
l’a retrouvé en nomination dans tout ce que la
région compte de prix dédiés au blues
et aux genres associés. Très largement
inspiré par la soul mais aussi par le folk, John Richard
s’est ainsi forgé une marque fabrique
qu’il entretient cette fois avec un second effort un peu
particulier, un ouvrage que le Canadien a imaginé
à la suite d’un voyage à Dublin
où, sans contrainte de temps ou d’agenda, il
s’est laissé aller à
découvrir divers sites, monuments et autres endroits dont
l’histoire remonte jusqu’au premier
millénaire … Quand on sait pourquoi
l’Amérique est appelée le Nouveau
Monde, on comprend mieux l’effet qu’ont produit ces
découvertes et on appréhende le
résultat que ces sensations ont pu inspirer sur cet album
avec une certaine forme d’affection ! Accompagné
de divers musiciens appartenant au gratin des musiques
nord-américaines, John Richard nous plonge directement dans
un grand bain de soul et de blues dans lequel on remarque à
chaque instant une multitude de petits détails et
d’arrangements fouillés qui apportent leur lot de
cachets psychédéliques qui semblent tout droit
ramenés des sixties et des seventies. Du Book of Kells
jusqu’à Temple Bar, on entrevoit les
différentes places majeures de la capitale irlandaise au
travers d’une trentaine de minutes d’une musique
ponctuée de belles pièces comme « I
Fall Apart », « Can’t Help It »
et autres « Black Church », des titres aux
mélodies toujours très imaginatives qui
désacralisent autant que faire se peut la soul en lui
apportant une autre fraicheur, un autre cachet. Il faut être
une étrange sorte d’animal à sang froid
pour ne pas succomber instantanément à
l’appel de « Lost In Dublin »,
c’est certain !
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