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PHIL CAMPBELL AND THE BASTARD SONS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 10 décembre 2016
 

Phil Campbell And The Bastard Sons
(UDR Records – 2016)  
Durée 18’11 – 5 Titres

https://www.facebook.com/PhilCampbellATBS/     
http://www.philcampbell.net/

Trente-deux années passées aux côtés de Lemmy à assurer le rôle de guitariste au sein de Motörhead auront fait de Phil Campbell un des guitaristes les plus appréciés de la planète rock, alors autant dire que quand l’icône qui lui servait de patron et néanmoins d’ami est parti naviguer vers d’autres cieux, il semblait naturel qu’il emboite le pas avec d’autres aventures, Phil Campbell And The Bastard Sons en étant une, et plutôt intéressante qui plus est puisque l’on y retrouve le guitariste en compagnie de ses trois fils, Todd aux guitares, Tyla à la basse et Dane aux drums, mais aussi du chanteur Neil Starr. Confortés dans leur démarche et par leur participation aux grands festivals estivaux, ceux qui se faisaient auparavant le Phil Campbell’s All Starr Band sortaient cet automne une galette éponyme rassemblant cinq titres composés par celui qui a été un des grands architectes du son de Motörhead puisque Phil Campbell est cosignataire de la plupart des titres du défunt bombardier. Au menu des festivités, quatre brûlots de pur heavy boogie comme on les aime et un cinquième titre acoustique beaucoup plus délicat et empreint d’une certaine nostalgie, « Life In Space », le tout proposant une approche assez complète de tout ce que Phil Campbell And The Bastard Sons sont capables de faire quand on leur en donne l’occasion. Percutant avec « Big Mouth », le quintet confirme immédiatement toute l’étendue de son pouvoir en balançant un « Spiders » lourd et costaud à souhait avant de remonter dans les tours avec « Take Aim » et surtout avec « No Turning Back », une compo dont le riff rappellera de bons souvenirs aux fans de Motörhead, quand bien même la partie vocale reste incontestablement et entièrement propre à Neil Starr ! Voilà une belle entrée en matière à laquelle on ne reprochera qu’une seule chose, c’est d’être un peu brève parce que des craqueries dans ce genre, en aurait bien pris un peu plus pour être certains de passer l’hiver au chaud !