Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 09 décembre 2016
Grand Media Blackout
(Autoproduction
– 2016)
Durée
49’51 – 10 Titres
http://www.gm-blackout.com
Ils sont quatre musiciens issus d’horizons à la
fois différents mais complémentaires comme le
blues, le rock, le hard rock ou les musiques du monde et ont chacun
connu le succès avec diverses formations en ouvrant pour des
pointures comme Jimmy Page, Robert Plant, Ten Years After ou encore
Glenn Hughes, autant dire qu’à l’heure
de s’associer pour un projet commun, Gus Monsanto au chant,
Charlie Fabert à la guitare, Philippe Dandrimont
à la basse et Guillaume Pihet à la batterie
n’ont pas trop eu à se poser de question
concernant la route à suivre …
S’imposant de lui-même, le classic rock aux cachets
70’s est très naturellement devenu la raison
d’être de Grand Media Blackout et c’est
en panachant des influences vintage avec une énergie
très actuelle et une recherche sonore moderne que le groupe
en est arrivé à enregistrer un premier album fait
exclusivement de pièces originales, Charlie Fabert les
signant toutes, dont deux en collaboration avec Gus Monsanto et Janet
Robin. Faisant preuve à chaque instant d’une
maitrise instrumentale parfaite, Grand Media Blackout flirte plus
souvent qu’à son tour avec un genre qui
n’est pas sans rappeler Led Zeppelin mais ne sombre pourtant
pas dans le plagiat en imposant sa propre personnalité et en
déviant parfois d’un chemin tout tracé
pour aller trainer du côté de Rainbow, de Gary
Moore voire même à l’occasion de
Foreigner quand le ton est à la ballade rock. La voix claire
de Gus Monsanto se montre toujours très à son
aise, même quand le groupe monte dans les tours, et
c’est emmené par un Charlie Fabert toujours aussi
inspiré mais aussi par une section rythmique
irréprochable que les Frenchys nous sortent leur
première galette éponyme, un véritable
bouillon de rock dans lequel on plonge sans retenue grâce
à des hymnes comme « You Can’t Quit Rock
n’ Roll », « Never Came Back Home
» ou encore « I’m Back (Crawling Up
Again) ». Encore une mention spéciale pour le
diptyque « The Black Flask » et voilà
Grand Media Blackout qui fait directement son entrée par le
pont supérieur d’un navire rock qui se voit tout
revigoré de la présence d’un groupe
d’un tel calibre. Bon sang ne saurait mentir !
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