Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 08 décembre 2016
Long distance
(Autoproduction
– Absilone – 2016)
Durée
53’59 – 14 Titres
http://www.awekblues.com/
Doit-on encore présenter le quartet toulousain qui est
aujourd’hui reconnu et apprécié un peu
partout sur la planète blues pour avoir porté les
couleurs de l’hexagone sur les plus beaux festivals du monde
et lors des concours internationaux à Memphis et
à Berlin ? Formation immuable, Awek reste encore et toujours
le même groupe, une belle équipe de grands
musiciens mais aussi de bons amis qui, année
après année, nous envoie des albums encore plus
aboutis à chaque fois, une équipe
pilotée par le charismatique chanteur et guitariste Bernard
Sellam, enjolivée par le volubile harmoniciste
Stéphane Bertolino et tenue avec une poigne de fer par
Joël Ferron à la basse et Olivier Trebel
à la batterie. Deux décennies de blues et des
premières parties pour de grands noms comme B.B. King qui,
tellement impressionné par leur prestation, les avait
invités à le rejoindre sur scène,
auront suffi à faire entrer définitivement les
quatre complices dans l’histoire du blues et c’est
avec un nouvel effort, le dixième, qu’ils
confirment une fois encore en proposant un mélange
subtilement dosé de compositions mais aussi de reprises,
à la sauce Awek bien entendu. Riches de diverses
amitiés nouées au fil des ans, les Toulousains
ont invité quelques pointures de la scène
nationale et internationale à les rejoindre sur «
Long Distance » et on y retrouvera Fred Kaplan, Julien
Brunetaud et Damien Daigneau aux pianos et orgues, Derek
O’Brien à la guitare, Drew Davies et Jean-Marc
Labbé aux saxophones ou encore Kathy Boyé au
chant, chacun apportant une couleur un peu différente
à un album résolument ouvert et admirablement
varié. Enregistré dans trois studios
différents, l’ouvrage
bénéficie du travail de production et de
réalisation de Nicolas Jobert qui a trouvé le
parfait équilibre entre tous les titres parmi lesquels on
remarque deux reprises de Johnny Guitar Watson mais aussi quelques
autres d’Elvis Presley, de Muddy Waters ou encore de Jimmy Mc
Cracklin. Ajoutez-y des compositions pas piquées des vers
comme « Don’t Leave Me All Alone »,
« L.A. Stomp », « Scratch Blues
» ou « « I Forgot To Forget You
» et enfin le superbe final « Jammin’
With Fred & Derek » et vous aurez rapidement compris
que ce nouvel album d’Awek est incontestablement le meilleur
du groupe à ce jour ! Jusqu’au prochain, comme
toujours avec eux
…
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