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STEVE VERBEKE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 02 décembre 2016
 

Troisième tiers – Solde de tout compte
(Autoproduction – 2016)  
Durée 17’32 – 5 Titres

http://www.steve-verbeke.com

C’est à force de détermination et de talent que Steve Verbeke est parvenu à se faire un prénom et à devenir un des acteurs majeurs de la scène blues nationale, que ce soit en tant que sideman ou sous son propre nom, le chanteur et harmoniciste francilien s’attachant autant à animer les soirées de la capitale qu’à remplir les bacs de ses sorties discographiques périodiques toujours très appréciées des amateurs. Commencé en 2014, le triptyque de Steve Verbeke aura finalement mis trois ans à voir le jour, chacun des millésimes successifs nous offrant un « Tiers » de l’œuvre totale, quatre titres avec le « Premier Tiers », autant avec le « Deuxième Tiers » et aujourd’hui cinq avec  un « Troisième Tiers » proposé en forme de « Solde de Tout Compte ». Accompagné de Stan Noubard-Pacha et Jérémie Tepper aux guitares, Jean Marc Despeignes à la basse, Denis Baudrillart à la batterie et Ghyslin Sacco à l’orgue, Steve nous dévoile cette fois quatre pièces co-écrites et co-composées avec son ami Benoit Blue Boy qui chausse même la guitare pour l’une d’entre elles et une de plus dont il partage paroles et musiques avec son légendaire père, l’inénarrable Patrick Verbeke. Au programme, du blues en Français dans la plus pure tradition du genre, avec de la classe et de l’esprit, un blues dans lequel on se pose des questions, « J’me demande », où l’on prend généralement la vie du bon côté avec des morceaux comme « Poisson dans l’eau » ou « T’en as rêvé » mais où on a aussi le droit d’avoir des doléances ou des opinions avec « Tu m’as menti » ou « Juge pas ». Avec un son venu tout droit d’un Paris qui adopte pour l’occasion des faux airs de Chicago et des influences qui ne sont pas sans rappeler les bayous de Montreuil, Steve Verbeke met la touche finale à une œuvre de longue haleine et offre à la demande soit ce volet final dans son plus simple appareil, soit les trois « Tiers » réunis dans un seul et même digipack cartonné à la fois très roots et très fidèle à la démarche d’un musicien qui a des idées et qui sait les mettre en marche. On vous en donne treize à la douzaine et franchement, pour le prix, ce serait dommage de s’en priver !