Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 30 novembre 2016
Dark angel
(Frank Roszak Promotions
– 2016)
Durée
43’50 – 10 Titres
http://www.johnweeksband.com
Véritable melting pot d’influences en tous genres,
le blues du John Weeks Band a su tirer profit du passé de
son leader né en France et adepte bien connu des clubs et
bars de la capitale dans les années 90 mais aussi de celui
du claviériste Danny Haynes né à
Dallas mais parti vivre en Australie à la même
époque. Ajoutez-y une chanteuse de St Louis, Stacey
Turpenoff, et une section rythmique partagée entre
l’Ohio pour le bassiste Stephen Whitfield et New York pour le
batteur Robert Fiorino et vous vous retrouver avec un groupe qui
dévoile aujourd’hui son deuxième album,
un recueil de dix pièces originales partagées
entre blues pur jus de fruit et superbe recherche pour tout ce qui
relève de la musicalité. Du groove et un poil de
swing, quelques relents venus de la soul et du
rhythm’n’blues, c’est un programme
à la fois dense et séduisant que nous offre le
John Weeks Band avec des pièces bien ficelées
comme « The Hole », « How Can You Love Me
? », « Impossible », « Side
Number » ou encore « The One », des
titres qui mettent parfaitement en valeur la voix de diva de Stacey
Turpenoff mais aussi celle de John Weeks et bien entendu le talent
d’instrumentiste de chacun des musiciens et le sens de
l’équilibre que le groupe a gagné
à force de concerts donnés dans les plus belles
salles du Colorado où le John Weeks Band est
aujourd’hui installé. Séduisant dans
les blues électriques, décapant dans les titres
les plus enjoués, passionnant dans les ballades aux cachets
plutôt folk-blues, « Dark Angel »
n’a pas peur de sortir des sentiers trop bien
balisés des musiques américaines actuelle et y
gagne non seulement en originalité mais aussi et surtout en
saveur, ce qui fait de l’ouvrage un très bel
exemple de ce que l’on peut proposer de mieux quand on
s’attache autant au jeu qu’à
l’enjeu. A découvrir par curiosité puis
à conserver ensuite précieusement à
portée de platine !
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