Flux RSS ZICAZINE Qu'est-ce que c'est ? Accueil MISSISSIPPI HEAT > MENU  Accueil  ----------------  Chroniques CD's  Concerts  Interviews  Dossiers  ---------------- MISSISSIPPI HEAT Ecrit par Fred Delforge   vendredi, 25 novembre 2016   Cab driving man (Delmark Records – 2016)   Durée 67’48 – 16 Titres http://www.mississippiheat.net                  Fondé à la suite d’une jam en 1991, Mississippi Heat est rapidement devenu une référence pour tout ce qui est du blues à la mode de Chicago et c’est toujours emmené par son leader historique, l’harmoniciste virtuose Pierre Lacocque, que le groupe nous dévoilait pour l’arrivée de l’automne son douzième album, le sixième publié chez Delmark Records. Formation à géométrie variable jamais à cours d’invités, Mississippi Heat a cette fois encore mis les petits plats dans les grands puisque qu’aux côtés du boss se pressent Inetta Visor au chant, Michael Dotson, Giles Corey et Dave Specter aux guitares, Brian Quinn et Ricky Nelson à la basse, Terrence Williams et Kenny Smith à la batterie, Chris ‘Hambone’ Cameron et Sumito Ariyo aux claviers et pianos, Ruben Alvarez aux percussions et Sax Gordon au saxophone. Au total, ce sont seize titres dont onze de Pierre Lacocque, trois de Michael Dotson qu’il chante lui-même et enfin deux reprises, « Don’t Mess Up A Good Thing » et « Smooth Operator », que le combo nous dévoile durant une grosse heure de musique qui nous fait voyager de Chicago jusqu’au Delta en laissant entrevoir des accents cajun, boogie, rhythm’n’blues voire même latinos. Du feeling et de la précision, un jeu plein de classe tant au niveau des guitares et de l’harmonica que des structures rythmiques, une voix d’une rare sensualité et même un duo avec Giles Corey, le tout régulièrement saupoudré de la folie communicative et du tempérament de feu de Sax Gordon, il n’en faut pas plus pour que l’auditeur se laisse transporter par ce « Cab Driving Man » et qu’il profite pleinement de perles comme « Flowers In My Tombstone », « Life Is Too Short », « Luck Of The Draw », « Music Is My Life » ou « Can’t Get Me No Traction ». Les cheveux au vent et les yeux fixés vers le ciel, on se prend une grosse gorgée d’un blues plaisir, un blues éminemment positif et particulièrement pointilleux pour tout ce qui concerne les détails, les arrangements … Du grand art, comme toujours avec les Mississippi Heat !