Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow LEVEE TOWN

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

LEVEE TOWN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 19 novembre 2016
 

Takin’ & givin’
(Frank Roszak Promotions – 2016)  
Durée 57’17 – 14 Titres

http://www.leveetown.com/                
 
Ils constituent le house band du Knuckleheads Saloon à Kansas City depuis une quinzaine d’années mais ont également copieusement tourné dans toute l’Amérique du Nord, que ce soit sous leur propre nom de Levee Town ou encore comme sidemen de luxe pour des artistes comme Lazy Lester, Big Bill Morganfield, Louisiana Red, Watermelon Slim et autres Kenny Neal. Acclamés sur les plus grands festivals, Brandon Hudspeth au chant et aux guitares, Jacque Garoutte au chant et à la basse et Adam Hagerman à la batterie commettent cette année un sixième album en compagnie de quelques invités et le font de fort belle manière, n’hésitant pas à bousculer les genres et à se présenter comme un véritable juke box aussi à son aise pour ce qui est d’interpréter des shuffles, des blues roots, d’autres dans le style du Texas ou encore de Chicago et bien entendu un peu de rhythm’n’blues ou même de soul. En treize pièces originales plus une adaptation du « I’m A Damn Good Time » de Ace Moreland, Levee Town dépoussière l’intégralité d’un répertoire blues qui n’en attendait pas tant et nous fait voyager en accords autant qu’en slide, invitant à l’occasion un piano ou un orgue Hammond mais aussi un harmonica et laissant le chant lead sur deux titres à Jaisson Taylor, ce qui apporte forcément une couleur assez différente de tout le reste. Comme le dit assez justement le groupe, chacun trouvera sa chanson au détour des pistes mais plus qu’une simple succession de titres hétéroclites, c’est un véritable album bien pensé que nous présente Levee Town avec « Takin’ & Givin’ », une de ces rondelles dont surnagent des perles comme « Kansas City Woman », « Walkin’ Down The Road », « Charlie Brown », « Letter To My Baby » ou encore « Everyday And Every Night ». Des guitares qui pètent le feu, un véritable plaisir de jouer une musique qui ne se prend pas pour plus sérieuse qu’elle ne l’est, on n’a rien trouvé de mieux pour faire un bon album de blues et celui-là en est assurément un !