Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 13 novembre 2016
Moving forward
(Disques Bros Records
– 2016)
Durée
44’38 – 12 Titres
http://www.adamkarchmusic.com/
Il fait partie de ces artistes qui ont un pied ancré dans le
folk et l’autre dans le blues et qui parviennent à
donner au mélange des deux genres une saveur toute
particulière à force de talent, de passion et
d’inspiration. Véritable génie du
fingerpicking dont on compare souvent le style avec ceux de Chet Atkins
ou de Kelly Joe Phelps, Adam Karch est bien connu sur la
scène montréalaise où il se produit
aussi bien en solo qu’en groupe avec à ses
côtés le bassiste Marc-André Drouin et
le batteur Bernard Deslauriers, les deux comparses qui
l’accompagnent pour ce nouvel effort sur lequel il use de sa
voix chaude et rassurante pour nous délivrer nombre des
pièces originales mais aussi une version
revisitée d’un de ses anciens titres de 2002,
« Did You Get The Latests News », et diverses
relectures très inspirées comme le «
Night Moves » de Bob Seger, le « City Boy
» de Keb’ Mo’ ou encore le «
Werewolves Of London » de Warren Zevon. Quelques
invités de luxe comme Kim Richardson venue poser sa voix sur
« Those Steady Lights », Guy Bélanger
à l’harmonica sur « City Boy »
et Dimitri Lebel-Alexandre à la pedal steel sur «
Louis Collins » finissent de donner une véritable
diversité à un album avec lequel on ne
s’ennuie pas une seule seconde tant la
variété des rythmes, la subtilité des
arrangements et la précision du jeu sont
particulièrement bien senties.
Appréhendé à un moment de sa vie
où il aborde une sorte de transition personnelle et
artistique, « Moving Forward » est
incontestablement l’album le plus personnel d’Adam
Karch à ce jour, le chanteur et guitariste
n’hésitant pas une seconde à proposer
des titres intimes et intimistes comme « Seaside Venues
», « Somewhere In El Paso », «
On A Cold Grey Sky », « The Contract » ou
encore « Realize You’re Mine ». Un voyage
en bonne et due forme jusqu’aux racines d’un genre
interprété avec une foi évidente et un
respect de tous les instants !
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