Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

RING pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 11 novembre 2016
 

Still life
(Autoproduction – 2016)  
Durée 14’39 – 4 Titres

http://ring.music.free.fr               
 
De ses débuts dans des groupes punks franciliens jusqu’à ses expérimentations solitaires où il n’est plus armé que de sa guitare, de ses samples et de sa voix, Ring n’a finalement pas changé grand-chose puisque c’est toujours droit dans ses bottes que l’artiste revient vers le devant de la scène pour nous présenter son second EP, une nouvelle tartine dont le son est tapissé d’électro mais dont la moelle est restée rock avec des guitares bien présentes et des attitudes à la fois conscientes et engagées. Avec ses voix trafiquées et ses mélodies compulsives, « Still Life » n’hésite jamais à provoquer un grand saut du côté du krautrock mais Ring le fait avec tellement d’ingéniosité et de subtilité que l’on reste toujours de près ou de loin dans la musique expérimentale, celle qui est faite avec une véritable inspiration et sans aucun racolage. On saluera la débrouillardise d’un artiste qui n’a pas hésité une seule seconde à tout faire lui-même et qui a pris un soin tout particulier pour que le dosage soit parfait, donnant naissance à trois titres parfois un peu complexes au premier abord, « Still Life », « Prisoner » et « I Need Your Love », avant de finir en beauté sur un collage de diverses phrases issues des actualités il y a un an pour nous offrir « Attentats Paris », un morceau à la fois dur et touchant. Posé à quelques mètres de là où on l’attendait, Ring parvient une fois encore à créer la surprise. Exit les guitares sales et tranchantes du très punk « Live Nude Girls », son premier effort personnel, l’artiste a cette fois mis le paquet sur les machines pour un résultat différent certes, mais toujours très intéressant. Et comme la scène est toujours là pour arrondir les angles, on ne doute pas une seule seconde que ce nouveau répertoire viendra se fondre de manière très homogène à l’ancien pour le plus grand plaisir du public !