Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 28 octobre 2016
4488 de l’amour
(Grosse Boite –
L’Autre Distribution – 2016)
Durée
38’29 – 13 Titres
http://lessoeursboulay.com/
Arrivées sur la scène montréalaise il
y a plus de trois ans, Les Sœurs Boulay n’ont pas
eu à attendre bien longtemps pour connaitre le
succès puisque leur pop mâtinée de folk
leur a offert l’opportunité de vendre soixante
milliers de copies de leur premier album, « Le poids des
confettis », et de recevoir trois Félix, ceux de
la révélation et de l’album folk de
l’année en 2013 et celui du groupe de
l’année en 2014. Acclamées aux
Francofolies de La Rochelle, de Spa et de Montréal mais
aussi à Osheaga, au Festival d’Eté de
Québec ou encore au Printemps de Bourges,
Stéphanie et Mélanie Boulay se partagent une fois
encore les voix, les cordes et les percussions et reviennent vers leurs
fans avec un second album plein de sensualité, un ouvrage
qui invente une adresse idéale, « 4488 de
l’Amour », et qui la remplit de chansons faites de
bric et de broc, des chansons qui en appellent aux amours des deux
jeunes femmes mais aussi aux blessures qui en découlent
parfois. Des guitares et un ukulélé, deux voix
sensuelles à l’accent délicatement
chantant, un habillage musical apporté par Philippe B et des
textes qui séduisent, qui enchantent, Les Sœurs
Boulay ont trouvé la recette la plus juste pour
écrire des chansons qui touchent le cœur mais
aussi l’âme, des chansons faussement
naïves mais réellement belles dans lesquelles
chacun peut se reconnaitre à un moment ou à un
autre. Une pointe d’ingénuité et au
moins autant d’optimisme, quelques chansons plus
légères, plus frivoles ou même plus
engagées, le nouvel opus de ces Francophones
fières de leur culture joue avec une classe folle avec les
notes mais aussi avec les mots et c’est avec une certaine
malice que Les Sœurs Boulay viennent nous
présenter des chansons comme « Fais-moi un show de
boucane », « Jus de boussole »,
« Alexandre », «
Sonne-décrisse » et bien entendu le superbe
« 4488 de l’Amour » où tout le
monde aimerait un jour pouvoir aller retrouver son alter ego
… Ce n’est pas simplement beau, c’est
accueillant aussi, alors on fait sa valise et on fonce !
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