Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 26 octobre 2016
Party war on the killing
floor
(Major Arcana Records
– 2016)
Durée
57’50 – 14 Titres
https://www.facebook.com/SonicWinter
Ils sont Français mais ont créé leur
groupe en 2012 à Glasgow, en Ecosse, et s’ils
évoluent officiellement en duo au sein de Sonic Winter, cela
ne les empêche en rien d’inviter
différents musiciens puisque l’on compte pas moins
de vingt-sept guests venus de sept pays sur ce second effort
piloté par Jean-Marc Millière aux guitares et aux
voix et Francis Girola aux claviers et aux voix. Conceptuel
jusqu’au bout des doigts, « Party War On The
Killing Floor » s’attache donc à
méditer une heure durant sur le chaos dans lequel notre
monde est plongé actuellement et c’est en
apportant chacun un peu d’eau au moulin de Sonic Winter que
Français, Ecossais, Italiens, Suédois,
Ukrainiens, Canadiens ou encore Georgiens papillonnent librement entre
le rock sous ses différentes formes, le heavy et le prog ou
encore le psyché et le stoner, mais aussi la pop,
l’electro ou même la musique classique. De
là à dire que le chaos dont il est question donne
naissance à un joyeux bordel artistique, il n’y a
qu’un pas que l’on ne franchira pourtant pas tant
les compositions savent tirer profit de l’association des
samples, des cuivres, des machines et des cordes pour donner quelque
chose de surprenant certes, mais aussi de séduisant et
d’innovant tant par sa conception que par son
interprétation. Quelques riffs connus qui
débarquent de manière plus ou moins inattendue au
milieu de certains des morceaux, une cover du « Fils de
Lucifer » de Vulcain à la sauce electro et des
titres comme « Hipster Faker », «
Beautiful Queen Of The Golden East », « Rocking
Machine » ou encore « The Lowely Burden Of The
Maker » pour finir de faire la mesure et voilà une
rondelle pour le moins atypique que l’on accueillera avec les
honneurs qui lui sont dus puisqu’elle a le mérite
de ne laisser personne indifférent. Que l’on aime
ou que l’on déteste l’album,
là n’est pas la question, le principal,
c’est de l’avoir écouté !
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