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Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 10 octobre 2016
 

Notre république
(Autoproduction – 2016)  
Durée 49’56 – 13 Titres

https://www.facebook.com/llaberia.fr/            
 
Routier au long cours de la scène rock (inter-)nationale, Pat Llaberia a roulé sa bosse en France mais aussi en Angleterre et c’est riche de quelques rencontres londoniennes avec Chrissie Hynde, Mick Jones ou encore Mike Spenser mais aussi de nombre de collaborations parisiennes avec des groupes comme Shakin’ Street, Bijou ou NNK Group et de divers projets personnels comme Satisfaction, le tribute band des Stones avec lequel il a donné quelques centaines de concerts, qu’il est devenu un des incontournables de notre paysage musical. Chanteur au charisme affirmé et à la bonne humeur contagieuse, artificier de tout premier ordre, Pat Llaberia revient pour l’automne avec un nouvel album personnel, une rondelle produite et réalisée par Philippe Glorioso qui signe ou cosigne l’intégralité des textes tandis que les musique sont créditées du guitariste lui-même, parfois en collaboration avec des amis comme Didier Wampas ou Sanseverino. Soutenu par une équipe de choc où l’on remarque le gratin de la scène parisienne, « Notre République » ne fait pas de choix définitif entre le rock engagé, le rock plein d’humour et de second degré et le rock sentimental et nous envoie sans se faire prier une volée de titres bien sentis et bien interprétés, des originaux aux guitares tranchantes et d’autres aux riffs plus tempérés, des uppercuts cinglants comme « Le manchot d’Outreau », « L’empereur est de retour » ou « Pauvre riche » et des pépites aux saveurs aigres-douces comme « Noel finit à la poubelle », « Pris les mains dans la culotte » ou « Il a chopé la varicelle », des bluettes aussi avec « Elle est tellement belle » ou « Pour toi je décrocherais la lune » et même quelques évidences comme « Mourir n’est pas une bonne affaire » … Sans autre prétention que celle de faire un album de rock français et en Français mais aussi de répondre à la demande d’un public qui ne s’en lasse jamais, Llabéria et consorts nous posent la rondelle qui va bien, celle qui met les doigts dans la prise mais qui sait les enlever juste à temps pour que les brulures ne soient pas irréversibles. Ça ne bouleversera peut-être pas la face du rock, mais ça a le mérite d’avoir été fait, et bien fait en plus !