Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow LUCY DIXON

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

LUCY DIXON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 24 septembre 2016
 

Lulu’s back in town
(B Stream – L’Autre Distribution – 2016)  
Durée 36’46 – 15 Titres

http://www.thelucydixon.com          
 
Elle a été Bluebell Girl au Lido avant de retourner dans son Angleterre natale pour se retrouver à l’affiche à Londres dans diverses comédies musicales à succès comme « Cats », « Metropolis » ou encore « Cabaret » dans lequel elle tient le rôle principal de Sally Bowles, ses talents pour la danse, les claquettes ou encore le jazz se voyant très appréciées ! Et puis il y a eu Stomp en 1997, où elle a pu mettre en avant les mêmes talents en tournant copieusement dans toute l’Europe en proposant de véritables symphonies faites de bric et de broc avec nombre d’objets du quotidien. Le spectacle terminé, Lucy Dixon commençait alors à écrire ses propres chansons qui deviendront finalement un premier disque en 2006, puis un deuxième en 2011. Résidant aujourd’hui à Paris, la chanteuse qui fait les belles heures de clubs de la capitale nous dévoile cette année son troisième effort, un album quelque peu original enregistré avec un trio issu du jazz manouche avec Samy Daussat et David Gastine aux guitares et Sébastien Gastine à la contrebasse mais avec aussi divers invités comme Laurent De Wilde au piano ou encore les cuivres du Umlaut Big Band. Pour « Lulu’s Back In Town », Lucy Dixon a fait le pari de n’utiliser aucune de ses compositions mais au contraire de donner de l’espace à des standards des années 30 et 40, reprenant aussi bien Fats Walker que Fred Astaire en adoptant une dimension acoustique particulièrement intéressante. On pénètre directement dans l’ambiance des piano-bars et autres clubs de jazz pour s’y régaler d’une voix qui colle à merveille à un répertoire dans lequel le swing est omniprésent et où la diva n’a pas beaucoup à forcer son talent pour être en tous points lumineuse de génie. Dans ce retour en arrière de près d’un siècle, on se laisse forcément séduire par des chansons chargées d’images où l’on voit autant Ella Fitzgerald que Georgia Gibbs, Natalie Cole et tant d’autres encore et on se prend à battre la mesure au gré de titres comme « No Strings », « Lulu’s Back In Town », « Darling je vous aime beaucoup », « It Don’t Mean A Thing » ou encore « When Somebody Thinks You’re Wonderful » … Une voix en or massif et des instruments qui se dispensent d’amplification, cet album, Lucy Dixon peut le jouer n’importe où et n’importe quand et c’est aussi ce qui le rend encore plus intéressant. A découvrir pour quelques dates au Sunset mais aussi dans toute la France et en particulier dans les salles du réseau All That Jazz !