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NO MONEY KIDS au SUPERSONIC (75)
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Ecrit par Yann Charles |
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mercredi, 07 septembre 2016
ARCHIE
DEEP & THE MONKEYSHAKERS – TELEFERIK – NO
MONEY KIDS
LE SUPERSONIC –
PARIS (75)
Le 30 aout 2016
http://www.archideep.com/
https://www.facebook.com/teleferikband/
http://www.nomoneykids.com/
Retrouvez toutes les
photos de Yann Charles sur http://www.captured-live.fr/
Remerciements : Jean Hervé (Nueva Onda), David (No Money
Kids), les Archi Deep, Teleferik.
Après une petite période de repos bien
méritée, mais aussi une période bien
calme en concerts, voici la rentrée tout en douceur certes,
mais rentrée tout de même en ce qui concerne les
concerts. Je vous laisserai le soin de discutailler de la bonne
rentrée des bambins dans leurs classes respectives. C'est
donc du côté de Bastille et du Supersonic, un
endroit très sympa, que je suis allé
découvrir trois groupes forts intéressants.
Même si pour l'un d'entre eux, No Money Kids,
c'était plus une confirmation de talent qu'une
découverte car c'est un duo que l'on suit depuis quelque
temps sur Zicazic. Par contre, les autres étaient une totale
... découverte. Oui je me répète, mais
bon que dire d'autre.
Ce sont tout d'abord les Rochelais d’Archi Deep and
The Monkeyshakers qui sont venu sur les planches de la petite
scène présenter leur rock qui n'est pas sans
rappeler celui des White Stripes ou plus
généralement Jack White. Des riffs puissants, une
batterie qui ne l'est pas moins, tout ça pour un
rock’n’roll bien racé et qui a surtout
le don de réveiller les spectateurs. Un peu rebelle, presque
irrespectueux comme le dit leur biographie, voilà un duo
qu'il faudra suivre et que je vous invite à
découvrir très vite.
Le temps d'un petit changement de plateau et c'est le groupe Teleferik
qui déboule, le mot n'est pas usurpé, sur les
planches. Ce trio basse/guitare/batterie est d'une
efficacité redoutable. Eliz, au chant, est à la
fois puissante, déchaînée, provocante.
Elle n'hésitera pas à aller dans le public pour
chanter certes, mais pour bouger un peu tout le monde et tenter un
petit pogo des familles. Plus sérieusement, leurs
compositions font mouche dès la première
écoute, et les solos de guitares apportent encore plus de
poids à leur musique. Avec un rock très
influencé par les 70’s, mais avec une teinte de
soul qui apporte encore un plus de chaleur, Teleferik est aussi un
groupe à voir sur scène et à
découvrir rapidement.
Avec les deux groupes qui se sont produits avant eux, autant vous dire
que les No Money Kids ont devant eux un public bien chauffé,
et surtout qui les attend pour continuer à faire la
fête. Et ils n'attendront pas longtemps, là non
plus, pour rentrer dans le vif du sujet. Avec eux, on sort un peu du
rock tel qu'on l'entend pour revenir à un electro blues
très empreint tout de même de grosse guitare qui
crache. Du gros son donc, avec un duo qui sait à merveille
jongler avec un peu de musique électronique pour les
accompagner et pousser à fond les potards de la basse et de
la guitare. Une voix accrocheuse, presque railleuse, posée
sur des textes aussi puissant que leur musique, les No Money Kids, avec
leur expérience de la scène, font partie
désormais de ce qui se fait de mieux en matière
de nu-blues. Des shuffles alliés à une guitare
bien rageuse, le duo ne fait pas dans la dentelle, mais dans le brut
qui sent la sueur. Une folle envie de partager avec les spectateurs
cette passion qu'ils ont pour leur musique. Et je vous prie de croire
qu'ils y réussissent parfaitement. Les No Money Kids,
là aussi à découvrir pour ceux qui
cherchent des relèves au blues traditionnel.
Pour une rentrée, le bilan est très positif sur
le plan musical et de l'ambiance, de la découverte de
nouveaux groupes. Par contre encore beaucoup de difficultés
pour pouvoir offrir de belles photos à cause d'une
lumière très difficile. Mais c'est surtout pour
des ambiances peut être plus electro et plus dansantes que
cela a été prévu, donc pas
évident pour les photos. Mais le Supers
onic est un endroit très sympa, avec une
très belle ambiance, et des gens qui sont là pour
faire la fête, alors profitez-en pour aller dans ce nouveau
lieu bien festif !
Yann Charles –
septembre 2016
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