Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 11 septembre 2016
Perish in the light
(Autoproduction
– 2016)
Durée
37’06 – 10 Titres
http://www.trevoralguire.com
Il est considéré comme un des meilleurs
songwriters canadiens et a déjà
enregistré sept dizaine des titres durant la
dernière décennie, un véritable record
quand on sait que Trevor Alguire passe la plupart de son temps
à tourner dans toute l’Amérique du Nord
mais aussi en Europe. Pour enregistrer son sixième album, le
chanteur et guitariste a choisi Hamilton, en Ontario, et a
rassemblé à ses côtés
quelques références comme Chris Gauthier aux
guitares, Stuart Watkins à la basse, Jeff Asselin
à la batterie, Jesse O’Brien aux claviers, Miranda
Mulholland au violon et Bob Egan à la pedal steel, confiant
les chœurs à Graydon Jaes, Jay Bradley, Laura
Spink et Meaghan Blanchard et réservant un traitement tout
particulier à Catherine MacLellan avec laquelle il
s’offre le luxe d’un duo sur « My Sweet
Rosetta ». Posée quelque part au confluent de la
chanson folk et de l’Americana, la musique de Trevor Alguire
évoque immédiatement les longues plaines
nord-américaines, celles que l’on
découvre par la fenêtre quand on sillonne le
continent à bord d’un Greyhound, les yeux dans le
vague et des écouteurs dans les oreilles …
Parfois comparée à celle de Blue Rodeo ou de Tom
Petty, plus rarement à celle de Paul Simon ou encore de Dire
Straits, la musique de Trevor Alguire s’appuie sur des
mélodies à la fois complexes dans leur structure
et simples à assimiler et s’attache avant tout
à porter une voix pleine de relief, un organe capable de
délicatesse et de sensualité mais aussi quand le
besoin se fait sentir d’une grosse dose
d’énergie, voire même d’une
légère pointe de folie. A l’heure de
repartir sur la route pour y présenter ses nouvelles
chansons, il ne fait aucun doute que le public accueillera comme il se
doit Trevor Alguire et des pépites comme « The
Ghost Of Him », « Out Of Sight / Out Of Mind
», « Wasted Ways » ou encore «
You Don’t Write Anymore », des titres remplis de
sincérité et de finesse admirablement
complétés par le splendide duo « My
Sweet Rosetta » que l’on a
déjà évoqué. Produit avec
beaucoup d’idée et de réalisme par
l’artiste lui-même, « Perish In The Light
» ne manquera pas de combler les amoureux des grands espaces
et de la musique qui va avec !
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