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LADY ARLETTE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 05 septembre 2016
 

Les beaux vertiges
(TooOldToDie – 2016)  
Durée 12’43 – 4 Titres

http://www.lady-arlette.com        
 
Elle vient de Rouen et se montre aussi habile pour la musique que pour la littérature ou encore le spectacle pour enfants puisqu’elle ne compte à son tableau de chasse pas moins de deux albums, deux livres, une émission littéraire et quelques prestation particulièrement saluées par le public, qu’il soit enfantin ou adulte, amateur d’ambiances acoustiques ou de sons électriques. Touche à tout de génie donc, Lady Arlette s’est fait connaitre avec « Je suis Madame » en 2011 et a confirmé avec « Je suis Diva » deux ans plus tard, évoluant à la guitare et à la voix aux côtés d’un groupe où l’on remarque Paolo Consiglio aux guitares, basses et claviers, Clémence Denoyer à la basse, Thierry Dutru à la batterie et Fredericke Richard au violon et se produisant un peu partout en Normandie voire plus loin encore. L’heure étant venue de reprendre du service, c’est un EP que nous dévoile Lady Arlette en cette fin d’été, un recueil de quatre titres sur lequel on remarque Ludwig Bosch aux manettes et aux arrangements pour un résultat qui ne laisse pas l’auditeur de marbre tant les sonorités sont recherchées et les sujets forts. Interpellant le chaland avec des phrases de Verlaine soutenues par un violon prenant au possible, bousculant les règles établies en emmenant le public exactement là où elle en a envie, Lady Arlette ne se pose jamais là où on l’attend et s’efforce de déranger au moins autant qu’elle charme avec des titres à la fois chargés de sens et tapis d’ingéniosité comme « Rodeo Day » ou « J’ai tué la princesse ». Du rock dentelle comme elle le dit elle-même jusqu’à la chanson décalée voire même détonante, la Normande nous en glisse deux de plus, « Cargo Love » et « Les Immobiles », et signe là les prémices d’un retour en grande forme avec en ligne de mire un troisième album, celui qui la fera vraiment connaitre du grand public si on lui en donne les moyens … C’est tout le mal qu’on peut lui souhaiter !