Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 26 août 2016
Brand new man
(JAC Records –
Frank Roszak Promotions – 2016)
Durée
52’52 – 11 Titres
http://www.leedelray.com
Avec près de deux décennies passées
sur la route, des passages dans les clubs les plus prestigieux des
Etats Unis et des premières parties pour des grands noms
comme James Cotton, Joe Louis Walker ou encore Eric Sardinas, Lee
Delray a réussi à se forger une solide
réputation dans le monde du blues et ce n’est pas
un hasard si ses fans le suivent de manière plus
qu’assidue dans tout le pays. Acclamé avec un
premier album sorti en 2013, le chanteur et guitariste avait
gagné sa place à l’International Blues
Challenge l’année suivant, un exercice
qu’il retrouvera en 2017 puisqu’il est
d’ores et déjà qualifié pour
se rendre à Memphis en janvier prochain. Inconditionnel du
mélange des genres, Delray a une fois encore
ratissé large pour nous offrir ce second effort puisque
l’on y trouve aussi bien de la soul, du funk ou du hip-hop
que du blues, un métissage des plus intéressants
que le virtuose a partagé avec Scott Ward à la
basse et Ken Conklin à la batterie, s’offrant
quand même les services de Rick Fleming à la
basse, Papa John Mole à la batterie, Mike
‘‘Sweetharp’’ Smith
à l’harmonica et Lenny Hayden à la
guitare acoustique sur le titre de clôture, «
Yesterday’s Tears », et ceux du rappeur Young Chizz
et des platines de Deejay Nogood sur « First String Man
». Une voix brute de décoffrage et des riffs
tracés au cordeau, une capacité toute naturelle
de passer des perles de blues et de blues rock à des
expérimentations plus funky, Lee Delray nous
régale de pas moins de neuf pièces originales
comme « Meet My Maker », « Blues Came
Callin’ », « Cookin’ In My
Kitchen » ou encore « Gotcha » et rend
hommage au passage au regretté Jerry Beach
décédé en début
d’année en reprenant son fameux «
I’ll Play The Blues For You » de fort belle
manière. Un titre a-capella caché en fin
d’effort pour finir de faire la mesure et voilà
Lee Delray qui place la barre encore un peu plus haut avec «
Brand New Man », un deuxième album à
glisser impérativement dans toute platine qui se respecte !
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