Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SMOKY GREENWELL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 20 août 2016
 

South Louisiana Blues
(Greenwell Records – Franck Roszak Promotions – 2016) 
Durée 50’20 – 12 Titres

http://www.smokygreenwell.com   
 
Il est né dans le Michigan mais a très vite roulé sa bosse entre l’Espagne, le Tennessee et le Delaware, se mettant sérieusement à travailler l’harmonica aux côtés de Furry Lewis, Piano Red ou encore Mose Vincent aux alentours de son vingt-cinquième anniversaire. Musicien de session aux fameux Sun Studios, Smoky Greenwell se fera connaitre en participant à Blues Co-Op aux côtés d’un certain Warren Haynes avant de partir s’installer à New Orleans pour ses trente ans, ne quittant plus dès lors la Louisiane et partageant les planches avec des pointures comme Snooks Eaglin, Coco Robicheaux, Bryan Lee, Walter "Wolfman" Washington et autres Jimmy Page dans des registres aussi différents que le blues, le jazz, le cajun, le zydeco, le funk et la country. Non content d’être à l’affiche avec son propre groupe, Greenwell se fera également remarquer en remplaçant Lee Oskar au sein de War ou encore en proposant une méthode d’harmonica particulièrement populaire aux Etats Unis. Pour ce nouvel effort personnel, le onzième, Smoky Greenwell s’est entouré de Jack Kolb aux guitares et David Hyde à la basse mais aussi de divers batteurs et organistes de New Orleans et nous a concocté une rondelle éminemment chaleureuse qui sent bon le jambalaya et les écrevisses, un recueil de douze titres sur lequel les quatre pièces originales sont admirablement bien entourées de relectures des classiques de Lonesome Sundown, de Lee Allen, de Willie Dixon ou encore de Bob Dylan. Chaussant à l’occasion le sax ténor et assurant toutes les parties chantées, l’harmoniciste laisse libre cours à son inspiration et nous propulse sans le moindre ménagement dans des envolées instrumentales du plus bel effet, des trésors de groove qui donnent des fourmis dans les jambes et qui incitent à se déhancher au gré des « Animal Angels », « Lonesome Lonely Blues », « Pick It Up », « I’m Glad She’s Mine » ou encore « Dirt Road Blues » qui font de ce « South Louisiana Blues » une de ces galettes que l’on se passe en boucle du matin jusqu’au soir, juste pour s’apporter quelques saveurs épicées, un gros rayon de soleil et un maximum de fun. Il plane autour de la platine comme des fantômes qui semblent surgis de Mardi Gras, du French Quarter, de Tremé … et pour tout avouer, par moment on s’y croirait. L’essayer, c’est l’adopter !