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BAGNOLS BLUES FESTIVAL 2016 (1/2) pdf print E-mail
Ecrit par Alain Hiot  
mercredi, 17 août 2016
 

BAGNOLS BLUES FESTIVAL (1/2)
BAGNOLS-SUR-CEZE (30)
Le 5 août 2016

http://www.bagnolsblues.com/
http://www.bigfatpapaz.com/
http://www.space-captains.com/
http://www.benpooleband.com/
http://www.sugarayblues.com/

Retrouvez toutes les photos d'Alain Hiot sur http://alain-hiot.com/

Remerciements : Valérie Cegielski, Jean-Marc Allier, toute l'équipe des extraordinaires bénévoles, Aurélie Roquet et tous les artistes présents sur cette édition.

Chaque année je vois arriver le mois d'août avec une joie intense car il annonce deux festivals devenus totalement incontournables pour moi, Bagnols et Le Buis. En ce début de mois c'est donc dans le Gard que j'ai emmené mes boîtiers pour cette nouvelle édition du Bagnols Blues Festival, avec la promesse d'une sacrée belle programmation et des retrouvailles enjouées avec les amis. L'ouverture et les inter-plateaux étaient assurés pour cette première journée par les Marseillais de Big Fat Papa'z qui ont quelque peu décontenancé une partie du public qui ne s'attendait pas forcément à un set aussi musclé ! Il faut dire que Damien, le guitariste-chanteur, est sans doute plus proche de Bon Scott que de Robert Johnson, mais toujours est-il que ce power-trio détonnant, vainqueur ex-aequo du tremplin Bagnols Blues 2016, à parfaitement lancé la soirée sur un rythme endiablé !

N'ayant malheureusement pas pu assister au concert du New Morning, je n'avais pas encore rencontré la totalité des musiciens de Space Captains, mais la présence de mes deux connaissances, Damien Cornelis et Igor Pichon, était déjà le gage d'une extrême qualité et d'un Groove d'enfer ! Et lorsque je découvre Dady, Jo et Toma à leurs côtés, je n'ai plus aucun doute, ce concert va tenir toutes ses promesses, et l'on commence à vibrer dès le premier titre au son du Hammond de Damien.

Semblant un peu sur la réserve en début de set, peut-être un peu de trac, Dalenda (Dady Sina) va totalement se lâcher dans la seconde partie avec une voix puissante, en particulier sur la reprise de Jo Cocker « Space Captain » ainsi que sur celle de Ray Charles, « Drown On My Own Tears », sur laquelle Damien va nous démontrer qu'en plus il est loin d'être manchot à la guitare ! Il va falloir suivre de près ce groovy band qui va incontestablement casser la baraque très rapidement, à l'image de leur version sur-vitaminée de Stevie Wonder « Signed Sealed Delivered I'm Yours » sur le rappel.

L'artiste suivant va susciter des commentaires assez variés dans le public, comme quoi l'on peu assister au même concert et avoir des avis totalement différents en fonction du ressenti de chacun. Ben Poole va donc diviser quelque peu l'assistance concernant sa voix ... A titre personnel ce timbre un peu à la Brian Adams ne me dérange pas, bien au contraire, et est bien préférable à certains bêlements chroniques à la recherche d'un hypothétique bonheur, toute ressemblance avec un chanteur existant n'étant absolument pas fortuite !

Guitariste très efficace mais n'en faisant jamais trop, Ben Poole va scotcher le public avec un titre hommage à Gary Moore, « Time Might Never Come », issu de son album « Time Has Come », que n'aurait pas renié le regretté Gary. C'est typiquement l'un de ces titres qui nous fait poser nos boîtiers pour écouter et savourer tout le feeling que Ben a su mettre dans ce morceau ! Et si je devais le comparer avec un autre guitariste Anglais, Laurence Jones, je dirais juste qu'il n'y a vraiment pas photo entre les deux. En plus Ben Poole est très sympa et n'a pas chopé le melon comme son compatriote, et nous avons donc passé un excellent moment avec ce quartet !

Cerise sur le gâteau, après l'avoir vu à Cahors trois semaines plus tôt pour un show il faut bien le dire assez fabuleux, je retrouvais avec un immense plaisir Sugaray Rayford et ses musiciens. Privé de scène il y a deux ans ici-même pour cause de déluge soudain, il avait fait la promesse de revenir à Bagnols dès que possible et ce fût donc fait ce soir. Quel bonheur total que ce showman d'exception et ses musiciens dont le talent sur scène n'a d'égal que leur immense gentillesse et leur disponibilité en dehors de celle-ci.

On s'est régalé de bout en bout avec bien entendu la traditionnelle balade de Sugaray dans le public, et je ne vais développer beaucoup plus car de toute manière mes commentaires ne pourraient être que dithyrambiques tant j'apprécie ce groupe que j'irai voir à chaque fois que l'occasion se présentera. Il y a comme cela des artistes ou des formations dont on ne se lasse jamais et qui vous laissent à chaque fois un goût très prononcé de "Reviens-y" ! Un superbe final qui annonçait donc une seconde journée du même niveau de qualité !

A suivre...