Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 11 août 2016
Scary tales
(Autoproduction
– 2016)
Durée
53’35 – 16 Titres
http://www.factorhate.com
Ils étaient tous les quatre membres de Mainkind entre 2005
et 2010 mais suite au départ de leur complice chanteur, ils
se sont résolus à prendre un nouveau
départ en 2011 en changeant de nom pour devenir Factor Hate
et en suivant la ligne heavy metal des glorieuses eighties et nineties
pour mieux l’adapter à leur propre
personnalité. Silver et Hubb aux guitares, Kev à
la basse et Sharky à la batterie évolueront ainsi
en instrumental pendant quelques mois avant de rencontrer leur nouvel
alter ego vocaliste, The Watcher, transfuge de Heavintage. The Watcher,
c’est un des membres du groupe à part
entière bien entendu, mais c’est
également le personnage central d’un concept qui
conduit Factor Hate à proposer des compositions construites
autour de lui, de ses pensées, de ses visions, de ses
rêves ou plutôt de ses cauchemars …
Remake à la française du Rocky Horror Picture
Show, « Scary Tales » nous entraine donc dans une
galerie de portraits plus inquiétante que ce que le commun
des albums nous offre habituellement et c’est en mettant les
petits plats dans les grands que Factor Hate nous fait faire le grand
tour de la forteresse, en nous dévoilant des compos qui
sentent bon les relents lourds et gras des plus grands noms du genre,
les Accept, Judas Priest et autres Alice Cooper, et en entretenant le
côté le plus obscur de la chose avec des
craqueries dans le genre de « You’re In The
Nightmare », « Schyzophrenia »,
« Black Roses », « Kingdom Of Madness
» et autres « Raise Your Hands » qui
n’en finissent plus de porter le tout vers le haut.
Rêvant de shows dans la démesure de ceux que
proposent leurs ainés d’Iron Maiden, Factor Hate
se contente pour l’instant de ce que ses moyens lui
permettent mais il ne fait aucun doute qu’après
les effets pyrotechniques et les figurants qui prennent
aujourd’hui part au spectacle, on aura un jour le droit
à la présence de « The Watcher
» en bonne place sur une grande scène. Bon sang ne
saurait mentir !
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