Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 01 août 2016
Où sont
passés les anges
(3 H Productions
– 2016)
Durée
37’10 – 12 Titres
https://www.facebook.com/jeanmichel.navarre.1
Il a commencé à se produire en 1973 au sein du
groupe Pêche Melba avec qui il fera son premier passage par
le Golf Drouot avant de partir se produire à Plymouth et
d’enregistrer un premier album en 1975 mais c’est
ensuite avec Week-End Millionnaire qu’il évoluera,
s’offrant l’Olympia mais aussi le Forrest National
à Bruxelles et allant même
jusqu’à Miami pour répondre
à l’appel des télévisions.
Exilé un temps au Québec, Jean-Michel Navarre y
sortira un premier effort solo, puis un second, avant de retrouver ses
complices de Week-End Millionnaire pour le troisième effort
du groupe publié en 1992 … Pris
désormais entièrement pas sa carrière
personnelle, c’est cette année son
quatrième effort personnel que l’artiste nous
présente, un ouvrage où il partage les guitares
avec Raoul Leininger et où il confie la rythmique
à Alain Wittische à la basse et Nicolas Kieffer
à la batterie, accueillant en prime une grosse douzaine
d’invités aux chœurs, au violon, aux
cuivres ou encore aux guitares. De la chanson avec un trait de folk et
un autre de blues, des textes où il est question de voyages
et d’errances mais aussi d’amour ou encore
d’engagement en faveur de la planète,
c’est sans faire de vague mais en mettant à nu ses
sentiments que Jean-Michel Navarre nous fait faire le grand tour de ses
pensées du moment, filant sur la Route 66 mais marchant
aussi dans les pas d’Hemingway et dans ceux de Joni Mitchell,
rendant hommage à « Jacky », vagabond
qui trainait dans les gares avant de partir pour
l’au-delà, offrant à une chorale
d’enfants le soin de plaider pour que l’on prenne
soin de la terre qu’on leur laissera dans quelques
années ou encore faisant le grand saut avec «
Diving » … Des titres ciselés
à grands coups de canif et polis avec amour, un peu comme
s’ils étaient l’œuvre
d’une union contre nature où l’on
croiserait Bob Dylan et Johnny Cash d’une part, Alain Bashung
et Yves Simon de l’autre, il n’en faut pas beaucoup
plus pour répondre présent à
l’invitation d’une artiste au grand cœur
et au talent XXL ! Avis aux amateurs de belles rimes …
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