Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 29 juillet 2016
A force of nature
(Manhaton Records
– 2016)
Durée
56’55 – 12 Titres
http://www.sarischorr.com
http://www.manathonrecords.com
Ce n’est pas par hasard que son nom figure en bonne place au
New York Blues Hall Of Fame et le fait d’avoir
tourné tout autour de la planète avec Joe Louis
Walker ou encore Popa Chubby a contribué à la
reconnaissance de cette chanteuse aux dons évidents de
songwriter que la profession présente
régulièrement comme une descendante moderne de
Tina Turner et de Janis Joplin. Remarquée à
Memphis par Mike Vernon, légendaire producteur de John Mayall
et de Fleetwood Mac, Sari Schorr qui l’a
littéralement époustouflée par la
puissance de son chant et l’efficacité de sa
prestation nous dévoile aujourd’hui son premier
album personnel, « A Force Of Nature », dans lequel
elle a mis nombre d’influences rapportées des
pères du British Blues et de la fin de sixties.
Accompagnée par un groupe solide où
l’on remarque Quique Bonal aux guitares, Nani Conde
à la basse et Jose Mena à la batterie, Sari
Schorr a multiplié les invitations pour ce premier album et
ce n’est pas sans une pointe d’émotion
que l’on y croise quelques maîtres de la 6-Cordes
comme Oli Brown, Innes Sibun ou encore Walter Trout. Ecrit aux quatre
coins du monde, l’ouvrage n’hésite pas
à se livrer à quelques reprises
adaptées à la sauce maison et c’est
avec un certain intérêt que l’on croise
au détour d’une piste une « Black Betty
» méconnaissable, mais toujours aussi excitante,
le « Work No More » de Walter Trout qui
était un des morceaux
préférés de Johnny Winter ou encore
cette relecture d’un « Stop! In The Name Of Love
» rendu célèbre par les Supremes. Les
pièces originales ne sont bien évidement pas en
reste et on appréciera autant les «
Ain’t Got No Money » et les « Damn The
Reason » que les « Demolition Man »,
« Letting Go », un morceau écrit en
collaboration avec Mike Vernon et Quique Bonal, ou encore «
Ordinary Life » qui referme la copie sur une note de piano
qui n’est pas sans laisser planer le souvenir de Janis Joplin
au-dessus de cette fin d’album … Un
très bel album et une artiste au charme fou que
l’on retrouvera très vite du
côté de l’hexagone puisqu’elle
sera à l’affiche du Blues d’Automne en
Rabelaisie dans l’Indre-et-Loire. A ne manquer sous aucun
prétexte !
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